Jeudi 24 : le jour où on a mangé pour $102 sans rien payer

N’oubliez pas de lire d’abord le jour 1, jour 2, jour 3, jour 4 et jour 5 de notre road-trip.

Jeudi matin, nous sommes partis de NY, direction Orlando en Floride, pour le parc DisneyWorld. On a galèré bien comme il faut dans le métro, avec nos 12 500 bagages. Sans compter qu’il n’y avait aucun escalator ou ascenseur dans la station où on est montés et celle où on est descendus. Nous nous sommes arrêtés dans le Queens où on devait prendre un bus pour l’aéroport. Quelle idée… On a attendu une demi-heure en plein soleil, dans un quartier du Queens dans lequel on ne se sentait pas franchement à l’aise, avec nos têtes de touristes… Nos valises faisaient figure d’énorme panneau lumineux avec une flèche clignotante qui disait « cible facile, cible facile ! ». Au moment où on commençait à désespérer de voir notre moyen de transport arriver, on a vu le bus pointer le bout de son nez. Soulagés, on s’est installés comme on a pu, chacun sur une rangée, nos valises sur des sièges. On s’est pris une bonne suée.

Arrivés à LaGuardia, on a attendu un peu, et à 14h30, on a décollé. On est arrivés à 17h30 à Orlando, où on a rejoint le comptoir DisneyWorld. Une fois enregistrés, on a pu grimper dans notre bus aux couleurs de Mickey, et on est partis pour l’hôtel. Sur le chemin, ils nous ont passé une vidéo informative sur DisneyWorld, les hôtels qu’il y avait, les différents parcs, comment s’y rendre, etc…

Arrivés à notre hôtel, on a fait l’enregistrement vite fait bien fait, on a reçu un badge “First Visit” chacun (le slogan de DisneyWorld, c’est “Il y a toujours quelque chose à célébrer”, donc on pouvait célébrer notre première visite, des fiançailles, un mariage, un anniversaire de mariage, un anniversaire tout court, ou juste célébrer ce jour), on a posé nos affaires dans notre chambre sur-climatisée, puis on est partis en direction du parc Magic Kingdom (l’équivalent du parc Disney à Paris, celui de base).

Il y a un truc qui nous a surpris dès notre premier pas sur le sol Floridien : la chaleur étouffante. Une chaleur humide et lourde, à laquelle on est peu habitués. En fait, il fait tellement chaud qu’il y a des ventilateurs dehors… Du coup, en attendant notre bus qui nous mènerait au parc, on collait un peu…

Ha d’ailleurs, faut que je vous explique comme ça marche pour circuler dans DisneyWorld, si vous n’y êtes jamais allés. Le parc DisneyWorld comporte 6 parcs : 4 parcs d’attractions (Magic Kingdom, Walt Disney Studio, Epcot, Animal Kingdom) et 2 parcs aquatiques. Si vous avez une voiture, il y a un parking à l’entrée de chaque parc. Si vous n’en avez pas, selon l’endroit où vous vous trouvez et l’endroit où vous allez, vous avez plusieurs possibilités : le bus, le monorail ou le bateau. Le parc est immense, ce n’est même pas envisageable d’aller d’un endroit à l’autre à pieds.

Depuis notre hôtel, il nous fallait environ 20 à 30 minutes en bus pour atteindre Magic Kingdom. Les bus, comme tout le reste en Floride, sont sur-climatisés. Au début, ça fait du bien, mais au bout de quelques minutes, on se les caille un peu, quand même…

Bref, on est arrivés à Magic Kingdom à la nuit tombée et on s’est précipités vers Big Thunder Moutain : on n’avait jamais eu l’occasion de l’essayer de nuit. Eh ben on n’a pas été déçus. BTM de DisneyWorld est différent de celui de Paris. Il est moins rapide et moins violent, c’est sûr, mais niveau décor, c’est beaucoup mieux ! C’était vraiment super beau. En plus, on n’a pas eu d’attente du tout, du coup c’était tout bonus.

Après ça, on s’est rendus à Splash Moutain, qu’on n’a pas en France. C’est une attraction façon “Pirates des Caraïbes”, dans le sens où il y une histoire, notre radeau se déplace tranquillement dans l’attraction aux très beaux décors, et cette chanson “Zip-a-di-dou-da, zip-a-di-dé” qui reste dans la tête toute la journée. Nul, vous dîtes ? Mais ça, c’est sans savoir qu’il y a une énorme descente à la fin, qui te trempe bien comme il faut si tu es au premier rang (comme ce fut mon cas) ou si tu es au deuxième rang mais qu’il n’y a personne devant toi (dans le cas de Clément). Une attraction franchement sympa qui rafraichit bien.

Pour finir, on a foncé à la Maison Hantée, qui est encore une fois différente de celle de Paris : le principe est le même, mais l’histoire est totalement différente. Il y a en gros les mêmes personnages, mais au lieu de raconter l’histoire d’un homme qui a tué son gendre le jour du mariage de sa fille (et de son gendre aussi, forcément), ça semble être l’histoire de femme qui ont tué leurs maris, ou quelque chose du genre. Je pense qu’il y a aussi moins de chant qu’à Paris, si je me souviens bien.

En sortant, on s’est arrêtés pour regarder le feu d’artifice, puis on a couru en direction de la sortie, parce qu’on avait une réservation au restaurant “Chief Mickey” à 21h50. Il a fallu couper à travers la foule énorme qui venait de voir la parade et se rendait aussi vers la sortie, et on a réussi à monter dans un monorail. On était dans les temps, et le Contemporary Hotel dans lequel se trouvait le restaurant était le prochain arrêt.

Oui, enfin ça, c’est à condition qu’on prenne le bon monorail… Les portes du notre venaient de se fermer quand j’ai dit à Clément “y’a un monorail qui arrive dans l’autre sens, là, c’est normal?”. Bah non, c’était pas normal… On est partis dans la mauvaise direction, et bien sûr le prochain arrêt était looooongtemps après. Après un changement et un petit sprint, on a fini par arriver au restau à 21h51, et là, panique, la femme nous annonce qu’ils ne servent plus. Heu… Finalement, on a pu rentrer sans problème.

On s’est servi de bonnes assiettes au buffet, ainsi que de bons desserts. Mais le top du top, c’est que ce restaurant était un “character restaurant”, autrement dit un endroit où on peut rencontrer les personnages Disney. Et comme le restau n’est pas bien grand, ils passent à toutes les tables pour prendre des photos. On s’est donc tous fait tirer le portrait avec Mickey, Minnie, Donald, Dingo et Pluto. D’ailleurs, à la fin du repas, une femme est venue nous voir, nous a demandé si on avait eu une photo avec tout le monde, et quand on lui a dit qu’on n’avait pas vu Donald, elle est partie en cuisine et est revenue avec Donald qui a gentiment posé avec nous. On ne voulait pas déranger, on ignorait qu’elle ferait ça, mais c’était cool.

A la fin, on a reçu la note, et là, on a frôlé le malaise : $102 !! Heureusement, heureusement, on n’avait pas à payer. C’est d’ailleurs pour ça qu’on s’ai payé le luxe de manger là-bas. Comment ça se fait ? C’est simple : DisneyWorld propose une formule, le “Dining Plan” qui te permet d’avoir un “Quick” (repas rapide, du genre fast-food, sandwichs, etc…), un “snack” (popcorn, chips, boissons, glace, etc…) et un “table” (repas servi à table donc, avec serveurs etc…) par personne et par jour. Ce “dining plan” coûte $50 par jour (pour une personne), je crois, mais Clément avait fait les réservations pile au bon moment et une offre promotionnelle nous permettait de profiter de ce “plan” gratuitement. Du coup, ce restaurant ne nous a pas couté un sou, puisqu’il faisait partie du “dining plan” qu’on n’a pas payé. La classe, non ?

Bref, c’est le ventre bien plein qu’on est rentrés à notre hôtel, où on s’est encore une fois couchés sans demander notre reste.

Photos en vrac :

2 Responses to “Jeudi 24 : le jour où on a mangé pour $102 sans rien payer”

  1. Les ventilateurs dehors… O_o j’avais jamais vu ça!
    Encore un bon plan! mais comment il fait ton frère ????? Resto avec Donald et tous ses copains gratos!
    La petite musique est très sympa et énervante à force je suppose :D . Tiens je te la rechante un p’tit coup “Zip-a-di-dou-da, zip-a-di-dé, Zip-a-di-dou-da, zip-a-di-dé, Zip-a-di-dou-da, zip-a-di-dé”

  2. La musique reste dans la tête pendant des heures ! Et au moment où tu ne l’as plus, paf, tu refais l’attraction et c’est reparti pour un tour !


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