Samedi : le jour où on a volé 15 heures au lieu de 7

Mes chers lecteurs. Je vous ai déjà dit que je vous aimais. Aujourd’hui je vous le prouve, puisque cet article sera écrit sur un iPhone depuis l’aéroport d’Orlando où j’attends mon avion pour Las Vegas. Je suis profondément en galère, alors merci d’être indulgents quant aux éventuelles fautes de frappe. Et pour les fautes d’orthographe, vous avez l’habitude, mais je prétendrais que c’est la faute de l’iPhone. Et je nierais avoir écrit ça.

Tout de suite sans plus attendre, le premier compte rendu de notre voyage aux USA avec mon frère et sa biquette.

Samedi 19 Septembre : le jour où on a volé 15 heures au lieu de 7…

Vendredi 18, je me suis réveillée avec des guillis dans le ventre : je partais le soir pour Lyon, première étape de notre periple américain. Mon père, de corvée de navette pour l’aéroport, m’a donc conduit chez mon frère où on devait passer la nuit. Notre départ de l’appart’ à mon frère se faisant à 4 heures du mat’, j’avais décidé de ne pas dormir. En effet, depuis mon retour en France, je suis restée à l’heure de Pittsburgh et je ne trouve pas le sommeil avant 3 ou 4 heures du matin.
Finalement, je me suis accordé un micro-sommeil entre 2h30 et 3h50. Dix minutes après mon réveil, nous voilà donc dans la voiture, sur les routes désertes d’un Lyon endormi.
Arrivés à l’aéroport, on se tape un coup de flippe lorsque 2 tickets sortent au lieu de 3. Et je vous le donne en mille, celui qu’il manquait, c’était le mien… On résout vite le problème, on enregistre les bagages, on fait un gros bisous à mon papa et on se pose devant notre porte d’embarquement.
A 6h25, on embarque pour 1h30 de vol, direction Francfort. Là-bas, on a 2h30 à tuer. On cherche notre porte d’embarquement et on s’assied devant la grande baie vitrée où on voit les avions décoller. A 10h35, on embarque enfin pour New York JFK. L’avion ayant un effet somnolant sur moi, je m’endors avant même les instructions de sécurité. A un moment, je me réveille et mon frère m’annonce qu’on vient de faire demi-tour. Évidemment je ne le crois pas, mais je suis forcée de constater que c’est vrai lorsque je vois le trajet rouge de l’avion qui forme un “u”, et le nez de notre coucou qui pointe l’Europe au lieu des Etats-Unis. J’apprends alors qu’une fuite d’huile est apparue sur un des réacteurs et que ça ne peut pas être réparé en l’air, malgré les essais des pilotes. On est à 3 heures de Francfort, 4 heures de New York ; Francfort remporte la partie. Nous voilà donc repartis pour 3 heures de vol. Lorsqu’on arrive à l’aéroport, on est escortés par des camions de pompiers. On sort par la porte de derrière et on découvre un tarmac fourmillant d’employés, de mécanos et de bus. Vent de panique. On prend le bus, direction le terminal B, où on nous accueille avec des bacs de bouteilles de sodas et d’eau gratuites. On essaye de contacter nos parents en vain (parents indignes!!). On est restés environ une demi-heure sans informations, puis ils nous ont annoncé qu’un autre avion nous était affreté et qu’on pourrait embarquer d’ici 45 minutes. Une heure plus tard, on était de retour dans le bus qui nous a conduit à l’endroit exacte où on avait atterri, avec un avion en tous points semblables à celui qu’on venait de quitter. On rigole deux minutes sur fond de psychose, en disant que le coup de la panne, ça passe une fois, pas deux. On monte, on s’installe exactement à la même place, et on redécolle.
Pas d’incident en cours de route, on arrive 7 heures plus tard à New York. Il est 22h30, on devait arriver aux alentours de midi. On a loupé le match de football universitaire prévu à 19heures.
On passe un sacré moment au contrôle de l’immigration où on passe presque les derniers, on récupère nos valises qui gisent sur le tapis roulant puis on se dirige vers les shuttles. Clément avait réservé un shuttle qu’il avait déjà payé. Problème : ce shuttle ne s’arrête que dans Manhattan, et nous on va dans le Queens. Ça ne nous dérangeait pas de faire le chemin Manhattan-Queens en métro l’après-midi, mais à 23 heures c’est une autre histoire. On décide donc de prendre un taxi. Quarante-trois dollars plus tard, nous voilà arrivés à l’hôtel. Problème : on avait demandé une chambre avec deux lis doubles, mais il n’y a qu’un lit double et une banquette clic-clac. A la réception, ils me demandent si je peux dormir sur le clic-clac pour la nuit et me promettent de nous changer le lendemain. Epuisée et ne rêvant que d’un bon lit, j’accepte. On pose nos affaires et on s’endort en moins de deux.

4 Responses to “Samedi : le jour où on a volé 15 heures au lieu de 7”

  1. salut ! arrivée par hasard total sur ton blog je tiens a te feliciter pour ta fraicheur et ta simplicité tu es extra passionnante. ne pas oublier c’est la qualité et non la quantité qui compte..merci a toi pour ces 5minutes d’evasion avec toi

  2. [...] pas de lire d’abord le jour 1, jour 2, jour 3, jour 4, jour 5, jour 6 et jour 7 et 8 de notre [...]

  3. Oui Anna, Marion est une top blogueuse ^^

    Z’avez dû flipper pour la fuite d’huile non ??? Me serais mise à suer des gouttes grosses comme des poires (je ris en imaginant ces poire-gouttes).

    Bon le coup du clic-clac… j’aurai grogné un peu… Mais le principal évidemment c’est ? de dormirrr ! surtout après un périple pareil…

  4. Non, on n’a pas eu peur, le commandant a été assez honnête pour nous dire tout ce qui n’allait pas, du coup on ne s’est pas mis à psychoter sur une mort éventuelle :-)


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