Let’s go Pens! (ou comment faire une mise à jour 6 jours plus tard…)

Bon, l’heure est grave, j’ai reçu des menaces de mort* pour que je mette mon blog à jour. On m’a même menacé de faire éternuer à porc à ma figure. Et je parle pas de mon frère, mais de l’animal. Celui qui a pas franchement la côte en ce moment.

En parlant de ça, le gouvernement américain est en train d’envisager de fermer les écoles afin d’éviter la propagation du virus (nous avons quelques dizaines de cas dans le pays, mais qu’un seul décès je crois, un nourrisson). Alors, cher gouvernement, va falloir arrêter d’envisager très rapidement. Si vous fermez les écoles, vous aurez à craindre un mal encore bien plus grand que la grippe porcine : les au pairs en colère. Vous n’imaginez même pas de quoi on est capable lorsque les écoles sont fermées. Il est déjà assez dur psychologiquement de se dire que mes 3 Goonies auront fini les cours fin mai-début juin, me laissant ainsi dans le désespoir le plus total pour plus de 2 mois, donc pitié, pitié, ne fermez pas les écoles. Ou alors fermez-les avec les enfants dedans. Là je dis pas non.

Trêve de plaisanterie, il est temps de parler de moi (mouahaha)

J’aimerais vous parler d’un phénomène fort étrange : mon amour pour les sports américains.
C’est quelque chose que je n’arrive pas à expliquer, et qui surprend également ma famille d’accueil. Tout a commencé avec le football américain. Premier match, les Steelers, comme vous le savez j’ai rien compris et je me suis ennuyée, mais j’ai adoré l’ambiance dans le stade. Deuxième match, les Panthers, j’avais pris le temps d’apprendre les règles et je me suis éclatée, une des meilleures après-midi que j’ai passé ici. Play-off, j’allais à chaque “party” où on était invités. Et enfin Superbowl, j’étais la plus grande supportrice parmi la dizaine de personnes présentes. Le matin même, je m’étais levée toute excitée, j’arrêtais pas de parler de ça, j’avais mis un compte à rebours, et j’en ai encore parlé pendant plusieurs jours après qu’on ai remporté le Superbowl (HERE WE GO STEELERS ! HERE WE GO! ). Sans oublié le sweat que je porte toujours avec fierté.

Puis je me suis essayée au basket, et encore une fois j’ai bien aimé. Je suis allée à deux matchs, dont un avec mes parents, et je me renseignais par la suite de l’évolution des Dukes dans le classement. Ceci dit, pas d’hystérie pour le basket, je n’ai même pas de T-Shirt ou de sweat à l’effigie de l’équipe.

Puis récemment, et j’ai oublié de vous le dire, je suis allée voir un match de Hockey. J’avais fini par renoncer à cette idée, à cause d’Hawaii et de mon porte-monnaie. Puis par je ne sais plus quel hasard je suis tombée sur leur site (oui, bon, ok, c’était peut-être pas complètement au pif…) et j’ai vu qu’ils avaient encore 2 matchs à jouer. Je regardes le nom de l’équipe adverse : les Flyers de Philadelphie. Comme je suis régulièrement les aventures de  Judith, Claire et Elodie (au pairs à Philadelphie), je savais que l’équipe des Flyers était bonne. Du coup, le lendemain (mardi), j’étais sur mon ordi à 9h55, appuyant compulsivement sur F5 jusqu’à ce que les ventes de billets commencent, à 10h.

Le jeudi soir, j’étais excitée comme une puce épileptique. Mon sweat “Penguins de Pittsburgh” fièrement sur le dos, j’ai assisté au match. C’était de la folie furieuse. Je suis tombée amoureuse du Hockey ce jour là. Tous les tickets avaient été vendus en moins de 6heures le mardi, 17 000 supporters des Penguins étaient réunis. Enfin, plutôt 16 995. Je crois avoir vu 4 ou 5 supporters des Flyers dans le lot, et ils se sont bien fait lynchés par les autres :-D Les supporters des Penguins portaient tous le même t-shirt blanc qui avait été donné à l’entrée, avec une Terrible Towel.
Vraiment, l’ambiance était incroyable, les gens criaient, dansaient, chantaient, faisaient tourner les serviettes (cette phrase ne fait en aucun cas référence à Patrick Sébastien et son tube interplanétaire, mais bel et bien à la Terrible Towel, la fierté de Pittsburgh, à l’origine réservée aux Steelers mais désormais disponible pour le Hockey aussi). Et moi, j’étais pas en reste.

Malheureusement, ce soir là les Flyers nous ont mis la pâté. On a perdu 0 à 3, ça pique un peu. Mais ça n’a pas empêché le virus de se propager : j’étais devenue dingue de Hockey.

Le samedi après-midi, les Penguins jouaient à nouveau contre les Flyers. Pourquoi? Tout simplement parce que pour être qualifié pour les quart de finale de la Stanley Cup, il faut être la première des deux équipes à remporter 4 victoires. Le jeudi soir, on était à Penguins 3 – 2 Flyers. Soit 3 victoires pour nous, 2 pour eux. Si les Penguins gagnaient le samedi, les Flyers étaient éliminés. Si les Flyers gagnaient ce match là, il y en avait un autre le lundi, décisif.

Du coup, le samedi aprem, j’étais seule devant la télé, a supporter les Penguins, à crier quand ils faisaient quelque chose de mal, à pleurer quand les Flyers ont marqué (3 fois), et à hurler quand les Penguins sont remontés. Nous avons fini par gagner, à 5 contre 3, et on s’est donc qualifiés pour les quarts de finale. C’est pas grand chose, mais moi j’étais hystérique dans le salon.

Les prochains matchs sont en Mai, et je vais les suivre avec intérêt. Parce que ça serait quand même franchement le pied qu’on remporte le Superbowl ET la Stanley Cup pendant mon année ^^ En revanche, je n’ai aucun espoir pour une quelconque victoire en baseball…

Bon, pis sinon, histoire de clôturer cet article, sachez que je pars à Boston le week-end du 23 et 24 mai, avec un billet aller-retour que j’ai payé $140 au lieu de plus de $300. Niveau super économie, j’ai aussi fait très fort avec une valise. Je savais que j’aurais besoin d’en acheter une, pour quand je partirais, parce qu’une seule valise ça allait pas le faire. Et j’ai trouvé dimanche une valise à $50. Mais le mieux, c’est que le prix de base de cette valise était de … $460. Vous ne rêvez pas, $460. Si ça c’est pas une bonne affaire…

Oh, et niveau voyage, mon frère a acheté tous les billets d’avion nécessaires pour notre Road-Trip en septembre-octobre (Lyon –> New York, New York –> Orlando, Orlando –> Las Vegas, San Francisco –> New York, New York –> Lyon) Le reste se fera en voiture, quand on aura défini le programme je vous en ferais part. Mais sachez que ça promet d’être LEGEN… wait for it…

…. DARY !

* en vrai je n’ai reçu aucune menace de mort, hein…

1. Ceux qui n’ont pas eu de billets pouvaient regarder le match sur un écran en face du Mellon Arena – 2. Des joueurs – 3. Un joueur – 4. Iceburgh, la mascotte des Penguins, qui bénit le but et l’ensorcèle afin que les Penguins marquent – 5. “Si Malkin marque, je promet d’être meilleur à l’école” – 6. “On veut la coupe [Stanley]!” – 7. “Retournez chez vous, les Flyers” – 8. “Allez les Pens (diminutif de Penguins), envoyez-les en vacances” – 9. “J’ai entendu dire qu’il y avait un bon parcours de golf à l’extérieur de Philly” (référence au fait que les Flyers feraient mieux de se mettre au golf :-) )

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