N’oubliez pas de lire d’abord le jour 1, jour 2, jour 3 et jour 4 de notre road-trip.
Aujourd’hui, on s’offre une petite grasse mat’ ! En effet, épuisés par les dizaines de kilomètres engloutis à pattes, on a décidé d’épurer un peu notre programme, vraiment trop chargé (on était vachement optimistes avant de partir !)
On fait un saut rapide au Chrysler Building et à Grand Central Station, puis on se rend à l’Empire State Building à pied. Au passage, au s’arrête à la New York Public Library, où l’on croise une femme tout droit sortie de “Mars Attacks”. Je traine Clément et Nathalie dans une grande salle avec des tables au milieu sur lesquels les gens travaillent, et des étagères pleines de vieux livres qui ne sentent pas très bon contrairement à d’habitude. Les plafonds de cette bibliothèque sont très décorés, le bois est chic, bref, c’est loin d’être la médiathèque de St-Paul…
On continue notre route en s’arrêtant à quelques boutiques où on est surpris par le marchandage perpétuel (”ça c’est à $79, mais je te le fais à 25. Allez, pour toi je le fais même à $20″). Impression bizarre d’être dans un souk du Caire. On en profite cependant pour acheter des sweats, des T-shirts, un sac en bandoulière pour moi et plusieurs bibelots à ramener en souvenirs aux pauvres membres de notre famille qui sont restés en France (mouhahahaha)
On monte ensuite en haut de l’Empire State où, en bons touristes, on bombarde encore de photos. Ayant déjà fait le “Top Of The Rock”, je ne vois pas beaucoup de différence entre les deux, si ce n’est que le point de vue n’est pas le même (depuis l’Empire State Building, on ne voit pas bien Central Park, mais on a une plus jolie vue sur la Skyline au loin) et que l’Empire State Building est plus haut. Ceci dit, c’est joli, et c’est aussi un “must see”. Oh, et petit conseil si vous devez y aller : songez sérieusement à acheter le City Pass. Vous avez les 6 attractions les plus demandées par les touristes, et en plus de vous faire faire de bonnes économies, ce pass vous permet surtout de griller tout le monde lors des files d’attentes. J’en avais déjà parlé lorsque j’étais à Chicago, où la ligne fast-pass m’avait fait gagné environ 2 heures d’attente pour la Sears Tower. Aux vues de la longueur de la file d’attente de l’Empire State Building (et encore, sur la photo, ce n’est qu’une partie de la file d’attente, je crois qu’il y en avait encore avant et après), je ne peux que vous conseiller de le prendre. On a eu de la chance le jour où on y est allés, parce qu’il n’y avait pas un chat, mais en période de forte affluence ça doit être un sacré dawa là-haut.
On décide d’aller manger à T.G.I Friday’s qu’on galère un peu à trouver, avec une Nathalie au bord de l’apoplexie (un jour, je penserai à chercher dans le dictionnaire ce que veut dire ce mot, en attendant je vais juste continuer à l’utiliser à tord).
Next stop: Brooklyn Bridge. J’ignore encore comment on s’est débrouillé, mais on s’est planté de sortie de métro ou quelque chose comme ça, bref, on n’est pas arrivés du tout où on voulait. On a quand même réussi à trouver notre chemin jusqu’au pont, mais une fois arrivés en dessous, on ne savait pas par où monter. Heureusement, il y avait deux policiers qui nous ont aidé. L’un d’entre eux nous a indiqué un chemin à suivre pour rejoindre le haut du pont. On s’est engouffré dans ce chemin en balisant un peu. Ça avait franchement l’air d’un coupe-gorge. On a commencé à rigoler en disant que le flic nous avait en fait jeté dans les griffes d’un gang qui nous attendrait au virage. Heureusement, au virage, pas un chat, mais une odeur d’urine insupportable. On monte les escaliers en apnée pour éviter de vomir et/ou de faire un malaise, et on arrive au sommet du pont, en se promettant de trouver un autre chemin au retour, quitte à faire un détour. Une fois sur le petit chemin piétons/cyclistes du pont, on se dirige vers la première “porte“. Il parait qu’il faut 45 minutes pour traverser le pont de bout en bout. On a mis un quart d’heure pour arriver à la première porte, donc ça semble logique. On a donc décidé de ne pas aller jusqu’au bout. De toute manière, à la base on avait prévu de le traverser pour aller à Brooklyn où j’avais repéré un mignon petit parc qui donnait un super point de vue sur la Skyline de Manhattan. Mais on s’est rendu compte, sur Liberty Island, qu’on avait exactement le même point de vue. Epuisés, on a donc décidé de ne pas aller jusqu’au parc. On est resté quelques minutes sur le pont, à faire encore des photos par milliers, essayant de me prendre en photo pendant que je saute (ce qui fut mission impossible avec l’appareil photo de Clem’, dont le mode rafale n’était pas assez rapide. On a donc eu une dizaine de photo de moi avant et après mon saut, mais jamais pendant. Quarante flexion-extensions plus tard, j’avais ma photo grâce à mon appareil que Clément a décidé de garder afin d’épuiser ma carte mémoire en prenant des photos d’une inutilité absolue, mais que je ne peux me résoudre à effacer, tant elles sont indispensables. C’est ça qui est magique : inutiles mais indispensables…
On fait donc demi-tour et on arrive sur une petite place mignonne où un artiste fait de super tableaux avec des bombes de couleurs, du feu, etc… On reste un petit moment à le regarder, puis on continu notre route. Si je ne m’abuse (ça fait plus d’un mois, donc les évènements sont un peu mélangés dans mon cerveau), on est ensuite allés au magasin Apple. He bah oui : autant Macy’s était immanquable pour Nathalie, autant Clément ne pouvait pas envisager de zapper le magasin Apple. Après une photo sur laquelle Clément est tout fier d’être devant ce magasin et un petit tour dans les entrailles de la bête, on remonte à la surface (le magasin étant sous le sol) et on découvre, surpris, que le magasin F.A.O Schwarz qu’on avait décidé de zapper se trouver juste derrière Apple. F.A.O Schwarz, c’est le magasin de jouets pour lequel travaille Tom Hanks dans le film “Big”. Il est notamment connu pour la fameuse scène où Tom Hanks joue sur un piano géant avec le patron du magasin. Après avoir fait un tour au milieu du magasin, joué avec les peluches qui nous ressemblent, fait un milliard d’autres photos inutiles, on a fini par trouver le fameux piano. Je n’arrive malheureusement pas à lire la vidéo sur mon ordi, je pense que la copie s’est mal faite, mais je la mettrais ici même dès que possible. Je ne peux définitivement pas vous laisser vivre sans avoir vu Clément et moi jouer du piano géant, attendez…
Après ça, c’est le vide, donc j’imagine qu’on est rentrés à l’hôtel. Je crois que ce soir-là on est allé au lavomatic, puis on est allés manger au dinner à côté de l’hôtel où on a commandé des assiettes de pâtes à la carbonara inhumaines tellement elles étaient grosses.
Quelques photos en vrac :