Journal d’une jeune fille au pair

En ce jour béni où mon débardeur fait la grève et où la pluie et le gronchonnage sont au menu, j’ai une grande nouvelle à vous annoncer. Enfin, la nouvelle est fantastico-trobien de mon point de vue très subjectif, mais je reste persuadée qu’une fois de plus vous vous en taperez le coquillard avec une patte de Dahu des Pyrénées (à vous de voir si vous préférez la petite ou la grande).

J’ai fini de collecter tous mes quarter dollars

WHOUHOU ! *Bouge-tes-fesses-de-droite-à-gauche-et-de-haut-en-bas*

Et grâce à mon week-end à Boston où une machine de métro m’a vomi $18 en golden dollar (des pièces de $1 dont plus personne ne se sert ), j’ai même des pièces en plus que j’ai également pris en photo et mis dans la liste.

En parlant du week-end à Boston, je pourrais vous dire qu’il est presque tout fini et que je le posterais dès que possible, puis je pourrais vous faire croire que j’ai eu un problème technique ou que la tante de mon chat et morte et que du coup je suis partie faire mon deuil quelque part dans les îles du Pacifique et que j’ai été dans l’incapacité de poster ce compte-rendu avant plusieurs mois, mais c’est mal de mentir. Donc non, je n’ai pas encore écrit le compte-rendu, et vu que j’ai pas trouvé Boston franchement transcendante, je risque de galérer sa mère pour écrire quelque chose. Mais ça va viendre. Ne serait-ce que parce que j’ai envie de vous raconter cette histoire de machine à ticket qui m’a donné l’impression d’être à Las Vegas, ou pour vous parler de ma conversation fascinante avec un blaireau du New-Jersey qui m’a traité de fille ennuyeuse… Et aussi pour vous raconter comment j’ai fini totalement par hasard dans une convention d’animes japonais où je me suis bien fendue la poire avec les cosplay Si avec ça vous avez pas l’eau à la bouche…

Depuis des mois, je me plains plus d’être une aupair qu’autre chose. J’arrêtes pas de dire que je veux rentrer chez moi, parce que ça commence à bien faire. Je sature vraiment, ça déborde.

Et c’est à cause de cet état dans lequel je suis depuis plusieurs semaines que je m’attendais pas du tout à ce que je viens de faire :

Eclater en sanglots en voyant que mon vol de retour a été booké…

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Rien que de l’écrire ça fait mal. Donc là, je sais, vous vous dites que cette fois, c’est sûr, je suis skizophrène. J’arrêtes pas de me plaindre, et quand on me donne enfin la date à laquelle tout ça va s’arrêter, j’éclate en sanglots…

Mais ce qui fait mal, c’est de me dire que dans 79 jours, je vais quitter les Etats-Unis, pour une durée indéterminée. Je vais quitter ce pays que j’ai tellement aimé, où je me suis sentie tellement bien quand je me lançais sur les routes à la découverte de nouveaux paysages. Ce pays qui m’a fait grandir, murir. Ce pays où j’ai découvert tant de choses, et où j’ai encore tellement à découvrir. Je ne m’étais pas préparée à autant aimer les Etats-Unis. Et putain ça fait mal de me dire que je dois partir…

Je sais que j’ai encore 79 jours pour en profiter. Mais ça ne me réconforte pas pour autant.

Je reviendrais vous donner des nouvelles quand ça fera moins mal. Ou en tout cas quand j’aurais arrêté de pleurer…

J’en avais marre des smileys imposés par Wordpress, je les aimais pas du tout. Surtout celui qui souriais, j’avais toujours l’impression qu’il se moquait de moi…

Du coup, j’ai décidé de réutiliser des smileys que j’avais moi-même créés, à une époque où je croyais que je savais dessiner et que j’avais donc un so-call blog dessiné.

Je sais pas si les smileys vont rester, je vais peut-être en trouver des mieux sur le net, mais ceux-là feront l’affaire quelques temps. Je sais pas si vous les avez pour les commentaires aussi, si c’est pas le cas je vais changer ça dès que je pourrais.

Les codes (sans les espaces)

= : )
= ô _ o
= * – *
= : s
= : inquiet :
= : /
= : (
= : |
=  : D
= : parle :
= : love :
= : peur :
= : pleure :
= : p
= : parle2 :
= : parle3 :
= ; )

Voilà !

Un article que j’aurais tout aussi bien pu intituler : Je me la pète à l’américaine.

Aujourd’hui, comme dit en titre donc, j’ai essayé le Drive-In Theater. Vous savez, un autre cliché des séries ou films américains, quand deux jeunes amoureux vont voir un film en restant dans leur voiture.

Il faut savoir qu’aux USA, y’a des drive-in à toutes les sauces. Les fast-food, of course, mais aussi les guichets de poste, les banques, les pharmacies (ha si si, je vous assure). Les drive-in pour le cinéma ne sont donc qu’un exemple parmi tant d’autres :-)

Bref, j’ai fait cette petite expérience avec Mandy, une aupair allemande dont je vous avez déjà parlé. Gabriella devait venir aussi, mais elle s’est désisté au dernier moment, disant qu’elle était fatiguée. Comme dit Mandy, elle se fait vieille (elle a 25 ans !)

Les gars qui tiennent le Drive-In où on est allé sont super sympa. Je ne leur ai parlé que 5 minutes, et pourtant ils m’ont donné une super impression. Ils étaient intrigués par mon accent, je leur ai dit que j’étais française, et quand ils ont vu que j’étais accompagnée ils ont demandé à Mandy de parler, pour entendre l’accent allemand ^^

On s’est installée pépère dans la voiture, face à l’écran géant, et on a attendu. Quand le film a commencé, le soleil n’était pas encore totalement couché, donc on voyait assez mal les images, surtout que le début du film est sombre (lumineusement parlant j’entend. Encore que…) En revanche, par la suite, l’image était tip-top, et le son aussi. Pour avoir le son, il suffisait de se brancher sur la bonne station de radio, et voilà !

En bref, vous avez relativement la même qualité d’image que dans un cinéma, vous pouvez régler le son comme il vous chante, vous n’avez pas à subir la climatisation d’une salle de ciné, et vous pouvez parler à voix haute sans que personne ne vous dise “shhhhhhhhhhhhhhhhhhh”.

Vous l’aurez compris, j’ai été très emballée par cette expérience, je recommencerais sans hésiter, et je pencherais même plus vers un drive-in qu’un cinéma traditionnel à l’avenir, puisque le drive-in coûte $6.50, soit moins cher que la plupart des cinés.

Et puis maintenant, je me sens vraiment américaine :-D

Aujourd’hui, à Pittsburgh, il y avait un “Venture Outdoors Festival” d’organisé. Je suis allée y faire un tour, puisque tout était gratuit, et qu’on pouvait faire du Kayak, du DragonBoat, un tour de bateau, du vélo, etc…

Quand je suis arrivée, y’avait un gars qui tenait un serpent, et un autre était au sol. Le gars a dit que c’était des boas. Tout le monde les regardaient, les touchaient, mais personne ne les prenaient dans leur bras. J’ai pensé que c’était interdit, mais dans le doute j’ai demandé. Le gars m’a alors tendu un serpent, le plus naturellement du monde, et me l’a collé entre les mains. J’ai filé mon appareil photo au premier gars qui passait, et voilà, un nouveau souvenir :-)

Le serpent, c’est une texture bizarre. Ceci dit, j’ai pas eu peur en le portant. Sans doute parce que j’ai pas eu le temps de penser à ce que je faisais :-)

Le festival en lui-même aurait pu être bien s’il n’y avait pas eu la pluie. J’ai pas essayé le Kayak ni le DragonBoat, trop de monde. Au final, à part porter le serpent, j’ai rien fait. Mais ça m’a fait sortir un peu :-) Et ce soir, je vais peut-être aller dans un cinéma Drive-In. Tout dépendra de la météo.