Je viens de me faire gronder par messagerie Facebook par Darkmaxou (allez donc inonder ses commentaires de messages haineux, elle qui a osé gronder votre chère Moi !!) qui me disait que mon compte fesse-bouc n’était pas accessible à tout le monde en fait. J’ai rectifié la situation, je venais en fait de changer de réseau régional pour passer à celui de Pittsburgh, et mon compte n’était alors accessible qu’à mes amis et ceux de mon réseau. Je suis retournée sur le réseau France, et par la même occasion j’ai modifié mes paramètres de confidentialité, maintenant LE MONDE ENTIER peut accéder à mes photos et m’en vouloir pour Hawaii. Et n’allez pas vraiment déposer des commentaires haineux chez Darkmaxou, je rigolais, of course. En revanche, vous avez le droit d’aller lire ses aventures, c’est sympa. Allez, on continu avec Hawaii !
(Oui, je suis victorieuse sur cette photo ^^ )
Mardi matin, je devais me lever de bonne heure pour aller à Diamond Head. C’est-à-dire à 6heures ! J’avais probablement perdu la raison quand j’ai décidé ça, parce que 6heures, quand on n’a plus le Jet-lag dans les pattes, c’est de la torture. Le réveil a bien sonné, et moi je l’ai reporté à 7h30. Petit-déj express, puis direction l’arrêt de bus vers 8heures. Comme je ne sais pas exactement où m’arrêter, je demande de l’aide à la conductrice, qui me dit qu’elle me fera signe quand ça sera le bon arrêt. En fait, même sans elle j’aurais pu m’en sortir, vu qu’il y a un énorme panneau juste en face de l’arrêt de bus, signalant l’entrée pour Diamond Head.
L’entrée du sentier de marche n’est pas directement au niveau de l’arrêt de bus. Il faut d’abord longer une route qui monte jusqu’à l’entrée du cratère, passer un tunnel où il ne fait pas vraiment bon d’être piéton, puis passer le gate de sécurité où on paye $1 pour entrer. Et c’est là que le plus dur commence.
J’avais vu à l’entrée une affiche disant que la marche jusqu’à sommet faisait environ 0.8 miles, ce qui doit faire 2km, et qu’il fallait compter entre 30 et 40 minutes pour la faire. Je me suis dit « facile !! ». Et j’ai vite déchanté. Je ne suis pas franchement une sportive dans l’âme, comme chacun le sait. Du coup, à certains moments du sentier, j’ai sué comme un porc et respiré comme un bœuf. Je m’arrêtais si et là, prétendant devoir prendre des photos. Bon, ceci dit, le paysage était vraiment joli hein. Mais le plus dur a été lorsque les marches ont fait leur apparition. Une première rangée de marches a fait son apparition juste après un premier ponton d’observation. Je m’étais arrêtée à ce ponton pour prendre une photo sur laquelle on voit, quand même, que j’étais au bord de l’insuffisance cardiaque.
Ensuite, il a donc fallu monter la première tournée d’escaliers. Sur la photo, il me semblait compter entre 20 et 30 marches. Wikipedia m’affirme qu’il y en a 74. Soit. Ceci explique cela.
Donc on monte ces premières marches, et on arrive dans un tunnel. A l’intérieur, il fait plutôt sombre et c’est légèrement en montée. Rien d’insurmontable ceci dit. On arrive au bout du tunnel plutôt étroit en se disant qu’on est au sommet. Mais on se plante totalement :-)
Une fois arrivés là, le pire est à venir. Si si. Vous avez deux possibilités : sur la gauche, vous avez un deuxième point d’observation, vous ne voyez qu’à l’est du Volcan, où y’a pas grand-chose. C’est plat, pas l’ombre d’un escalier, vous avez même un ou deux bancs pour vous asseoir. Et à droite, vous avez une vision d’horreur : 12 millions de marches (mouhaha, je viens de réaliser que la mise au point a été faite sur le gars sur cette photo. N’y voyait pas là la déclaration enflammée d’un amour inconditionnel pour cet inconnu. J’avais juste les batteries trop à plat pour bien réfléchir…). Wikipédia me souffle à l’oreille qu’il n’y en a « que » 90, mais vous savez ce que je lui dis, moi, à Wikipédia ?
En plus, comme les Hawaiiens sont vicieux, ils ont fait un escalier trèèèèès étroit. On est obligé de pivoter lorsqu’on croise quelqu’un, mais surtout, surtout, on ne peut pas s’arrêter, sous peine de gêner tout le monde. Il faut donc garder un rythme soutenu, parce qu’il y en a, même en vacances, ils sont très impatients…
J’aime autant vous dire qu’en arrivant là-haut, mes genoux étaient sur le point de me lâcher et j’étais pas loin de demander un rapatriement en hélico…
Là, encore une fois, vous vous dites que c’est la fin. Et encore une fois, vous vous plantez totalement ! Au détour d’un virage, horreur ! Malheur ! Des escaliers en colimaçon… Bon, il n’y a là que 30 marches, et on peut s’arrêter à chaque palier, environ toutes les 10 marches. Mais quand même !
Arrivée là haut, je découvre un genre de petit bunker à chasseurs. Y’a un mec à une table qui propose, pour $2, de mettre ton nom sur un diplôme certifiant que tu es arrivée au sommet. Ça me conforte dans l’idée que je suis pas la seule à en avoir baver.
Pour sortir du « bunker », il faut passer par un endroit où le plafond est très bas et te met dans une position relativement ridicule.
Puis c’est la Terre Promise, enfin ! Ceci dit, si tu veux avoir un bon point de vue, tu dois encore monter quelques marches, mais ça vaut le coup. Au sommet, on domine complètement Waikiki et l’océan pacifique. L’eau, magnifique, te donne envie de sauter direct de là où tu es (attention les enfants, ne le faite surtout pas ! Avant la mer, il y a des rochers, et quelques centaines de mètres à parcourir à vol d’oiseau. Vous n’êtes pas des oiseaux), et tu te rends malheureusement compte également que oui, Waikiki est une ville tout aussi américaine que les autres, avec des buildings à foison…
Je suis restée là haut un petit quart d’heure, puis il a fallu redescendre. Et là je me suis bien marrée, à rencontrer tous ceux qui montaient. Sadique, je leur annonçais parfois que le pire était à venir.
Je suis arrivée à l’arrêt de bus aux alentours de 10heures. Si vous comptez bien, vous vous rendrez donc compte que 2 heures se seront écoulées entre le moment où j’ai attendu le bus près de l’hostel, et le moment où je suis arrivée à l’autre arrêt de bus après l’ascension. J’ai attendu le bus assez longtemps, 30 ou 40 minutes, durant lesquelles j’ai discuté avec une famille indienne. On avait pris le même bus pour venir, et on s’était mutuellement reconnu. Ils étaient vraiment très gentils et intéressants :-) Dans le bus, sans savoir comment, j’ai fait un sacré retour dans le temps.
Je suis arrivée près de l’auberge vers 11heures. Une navette devait venir me chercher vers 12h30 pour aller au Polynesian Cultural Center. J’avais donc décidé d’aller m’acheter un sandwich au magasin ABC, puis de retourner à l’hostel histoire de commencer à mettre mon blog à jour (mouhahaha). Mais sur le chemin, je me suis dit que puisque j’avais le temps je pourrais aller faire un coucou à mes parents depuis la caméra en face de la statue de Duke. La qualité n’est pas géniale, mais au moins c’est la preuve que j’étais à Hawaii !
Puis tant que j’étais de sortie, j’en ai profité pour aller finir mes achats de souvenirs.
Je continu dans un autre article avec le récit de mon après-midi et ma soirée au Polynesian Cultural Center.
Des photos en vrac :
Oh, et si j’ai donné l’impression que Diamond Head était une torture, c’est pas totalement vrai. Je ne suis pas sportive pour un sou. Mais j’ai vu une femme monter et redescendre TOTALEMENT le volcan au moins 3 fois en courant, donc c’est que c’est largement surmontable, quand on a la condition physique qui va avec :-)