Archive for mars 2nd, 2009

Week-end à Washington : Dimanche gris sur D.C

Le dimanche matin, on se réveille vers 8heures, et on descend prendre le petit-déjeuner vers 9heures. Mes parents et ma sœur découvrent les bagels, le cream-cheese et les donuts, ainsi que le café vraiment pas fort pour ma mère. Puis direction Washington.

En chemin, on s’arrête de nouveau au mémorial du Pentagon pour se faire prendre en photo. Puis direction le cimetière d’Arlington, où se trouvent la tombe de JFK ainsi que de très nombreuses tombes de soldats. Contre toute attente, la tombe de JFK est très sobre, un simple petit carré de pierre au milieu duquel se trouve une flamme. Kennedy repose aux côtés de sa femme et de deux enfants. Un peu plus loin, encore plus sobre, se trouve la tombe de Robert Kennedy, le frère du président, qui n’est en fait qu’une croix blanche et une petite plaque.

On reste une petite heure au cimetière, puis direction la ville.

Etape numéro 1 : le Lincoln Memorial, pour voir l’ancien président trôner sur son fauteuil gigantesque. On passe devant le Vietnam Memorial, et tous ces noms inscrits sur des plaques en marbres noirs sont terrifiants (Pour citer Guibbs, de la série NCIS : “Ce qui est terrible avec ce memorial, c’est que lorsque nous regardons tous ces noms de soldats morts, c’est notre propre reflet que nous voyons”. En effet, les plaques sont légèrement miroitantes et reflètent donc notre propre image derrière les noms de tous ces morts). Un des surveillants nous explique comme fonctionne le mémorial et nous donne quelques chiffres qui font froid dans le dos quant au nombre de morts durant la guerre de Vietnam (1959 – 1975 : 60 000 morts), qu’il compare au nombre de morts américains pendant la seconde Guerre Mondiale (1941 – 1945 : 400 000 morts). Il accentue encore un peu l’horreur en nous apprenant qu’en 3 jours, lors du débarquement en Normandie, 30 000 soldats américains sont morts.

On se dirige ensuite vers le Lincoln Memorial, d’où l’on pensait voir l’obélisque se refléter dans la Reflecting Pool. Mais non, ils ont vidé la piscine, donc on ne verra rien. En revanche, en haut des marches, je découvre la plaque “I Have a Dream”, en l’honneur de Martin Luther King, que je suis la seule à avoir vue.

Lincoln, sur son fauteuil, est impressionnant de par sa grandeur. On prend l’habituelle photo en dessous du barbu, puis on descend pour voir la petite exposition.

Après un petit arrêt au Korea War Memorial, on retourne à la voiture, en s’arrêtant au passage chez un marchant ambulant qui vend des sweat Washington D.C.

Je discute un peu avec le vendeur, qui est vraiment sympa. On en vient à parler de la France, de Paris, de la nourriture, de Notre-Dame.

Puis, comme c’est l’anniversaire de mon Papa, on recherche un restau sympa mais pas trop cher. Je finis par proposer le Hard Rock Café, où on s’installe après avoir tourné longtemps à la recherche d’une place de parking.

Après s’être explosés le ventre avec leur super nourriture, on se dirige à pied vers la Maison Blanche, à une demi-douzaine de blocs de là. Au passage, on a pris une photo avec Obama et on a copiné avec des écureuils.
Habituelle photo devant les barrières de la Maison Blanche, puis direction la voiture. On s’arrête au passage devant le bâtiment du F.B.I.

On est ensuite allé voir le Capitole, qu’on a juste pris en photo de l’extérieur. Il commençait à pleuvoir, ou à neiger, c’était pas clair.

On est donc remonté en voiture, et on s’est dirigé vers Baltimore, pour me déposer à l’aéroport. On s’en est bien sorti avec le plan, je suis fière de mon papa qui ne nous a pas perdu.

Après être restés un petit moment avec moi, mes parents m’ont laissé aux portiques de sécurité, et nous y voilà, moi rédigeant mes articles dans un terminal où il fait un peu froid, priant pour que ma correspondance à Philadelphie ne soit pas annulée. Si c’est le cas, je pète un câble, je pleure, je crie, je tue quelqu’un. Déjà que je devais arriver tard, là je désespère un peu.

Ajout de dernière minute : Mon vol hier a donc en effet été en retard, mais on m’a assuré que la correspondance devrait pouvoir se faire. Arrivée à Philadelphie, je regarde l’heure : 22h15. Je regarde l’heure d’embarquement de mon prochain vol : 22h15. Je regarde la porte d’embarquement où on se trouve : F17. Celle où je dois aller : B14. Et flûte…

Je sors de l’avion et fonce comme une dératée, lorsque je passe devant la porte F10, où je vois qu’il y a des navettes. Hop, je saute dedans, elle démarre aussitôt, me dépose de l’autre côté du terminal, mais je dois encore courrir (avec ma valise de cabine à la main, soit dit en passant…). Arrivée à quelques pas du terminal B, mes poumons me font comprendre que si je n’arrêtes pas tout de suite de courrir comme ça, je devrais continuer sans eux. Je ralentis donc la cadence (et me maudit pour ne pas aller plus souvent au sport…), et je prie pour que la B14 soit au début du corridor. Evidemment, c’est pas le cas, c’est même la toute dernière. Je regarde ma montre : 22h35. Heure de décollage : 22h45. Au passage, je me rends compte que je ne suis même pas sûre que mon vol soit encore prévu, ou qu’il n’ai pas changé de porte d’embarquement. Tant pis, je fonce. Dans ma course folle, je rencontre une femme sur une petite voiture qui m’arrête et me demande où je vais. B14. Montez. Cette femme me dit que quand je vois des navettes comme ça, faut que je saute dedans. Je ne savais pas, je pensais que c’était pour les handicapés ou les personnes agées. Elle me dépose à ma porte à 22h38, je suis à bout de souffle, et je vois sur le panneau : embarquement 23h00. Uuuuurgh.

Au final, on aura embarqué un peu en retard, je me suis écroulée une fois dans l’avion, j’ai été réveillée à minuit et demie par l’avion qui bougeait : on quittait à peine la porte d’embarquement… Dégrivrage et tout le bazard, on a décollé vers 1heure du matin. Je suis arrivée chez les Djokics à 2h15 du matin, complètement vannée, assoiffée, épuisée. Ce week-end aura été fort en émotions :-)

Photo 1 : Ma petite famille et moi-même devant le Lincoln Memorial
Photo 2 : Le cimetière d’Arlington et toutes ses tombes de soldats…
Photo 3 : Ma petite famille et moi-même devant le Washington Monument, depuis le Lincoln Memorial
Photo 4 : Obama et moi, on est plutôt proches. D’ailleurs, je l’appelle affectueusement “Obi”, mais ça fait trop Jedi, donc il aime pas…

Week-end à Washington : Samedi, D.C By Night

Le samedi 28 Février, vers 15 ou 16heures, après 4heures de voiture où j’ai conduit la plupart du temps, nous arrivons enfin à Washington, ou plutôt à Arlington, où se trouve notre hôtel. On dépose les bagages, et on repart directement. On a en effet déjà perdu une demi-journée, puisqu’on aurait dû être à l’hôtel la veille au soir.

Première étape : le Pentagon, à même pas 10 minutes de là. On ne peut pas prendre le bâtiment en photo, en revanche on peut photographier le mémorial juste à côté. C’est un mémorial en l’honneur des 182 personnes mortes lors du crash d’un avion sur le Pentagon, le 11 Septembre 2001. Le mémorial est très joli et surtout original, avec une « stèle » par personne, et dont les allées sont faites par années de naissance, avec une stèle par personne décédée. Par exemple, la première allée est pour l’année 1998, et une seule stèle s’y trouve. En revanche, dans les années 60, plusieurs tombes se trouvent dans les allées, avec le nom des victimes sur chacune.

Le mémorial se trouve à l’endroit où s’est écrasé l’avion, et sur le bâtiment du Pentagon, le mur du milieu a une couleur différente, prouvant que c’est à cet endroit là que l’attentat a eu lieu.

Après ça, nous partons en direction de Washington, pour voir le Washington Monument (l’obélisque). De nuit comme ça, l’obélisque est impressionnant et très joli. De plus, on a une jolie vue sur le Lincoln Memorial, lui aussi éclairé.

On retourne en voiture et on essaye de trouver la Maison Blanche, mais elle n’est pas accessible en voiture.

Comme on a un peu faim, on se dirige vers Georgetown pour trouver un restaurant sympa, mais on renonce, pensant que les restaurants là-bas sont trop chics. On décide donc de retourner à Arlington, dans la rue de l’hôtel, où l’on a aperçu quelques restos. On décide de manger au Papa John’s Pizza, un restaurant Grec et Italien, avec un personnel vraiment sympa. Quand le patron, qui a d’ailleurs une véritable moustache d’italien, découvre qu’on est français, il nous demande de lui donner les noms de chanteurs français romantiques. En effet, à ce moment là, c’est le CD de Charles Aznavour qui passe, et ils en voudraient d’autres.

On commande, on s’empiffre, puis direction l’hôtel où un bon lit nous attend.

PS : je viens d’apprendre, à l’instant (20h15), que mon avion n’arrivera pas avant 21heures. Une demi-heure de retard, mais ça devrait aller niveau correspondance. J’espère, je ne repasserais pas une autre nuit à l’aéroport.

Photo 1 : Ma petite famille et moi-même devant le Washington Monument, par -120°c.
Photo 2 : Le Washington Monument.

Washington : le week-end de la poisse

 

Je suis actuellement à l’aéroport de Baltimore, et comme je n’ai pas internet et que je t’aime bien, toi le nain ternaute, j’ai décidé de me mettre dès maintenant tout de suite à la rédaction d’un article sur ce week-end. En revanche, je ne sais toujours pas faire de miracle, donc pour les photos il faudra attendre que mes parents et ma soeur soient revenus, donc ça sera sûrement demain.

 

J’ai en effet passé le week-end à Washington avec mes parents. Et avant que je vous raconte comment s’est passé notre séjour dans la capitale, je me dois de vous raconter comment s’est passé l’AVANT-séjour…

 

Quelques jours avant leur départ, mon père s’est fait mal au dos. D’un simple mal de dos, on est passé à une sciatique, puis à une possible hernie discale la veille de leur départ, hernie qu’il faudra sûrement opérer. En gros, quand mon papa marche, il a mal, quand il est couché, il a mal, quand il est assis, il a mal, quand il ne bouge pas, il a mal. Poisse numéro 1.

 

Mes parents devaient arriver le vendredi soir aux alentours de 18h15, à Pittsburgh. Dans l’après-midi, je reçois un message de mon frère : « Les parents ont loupé leur correspondance à Paris, ils prennent le prochain avion et auront environ 2 heures de retard ». Poisse numéro 2.

Joie, bonheur.

 

Vers 17heures, je finis par recevoir un appel de mes parents, depuis l’aéroport de Newark : « Notre vol pour Pittsburgh a été annulé à cause du mauvais temps. On prend le premier avion demain matin, on arrivera à 10h45… » Mes pauvres parents et ma sœur ont donc été obligés de se trouver un hôtel à Newark, non pris en charge par l’aéroport. Poisse numéro 3.

 

Le lendemain matin, ma sœur m’appelle pour me dire que le vol est toujours prévu, qu’on se verra donc à 10h45 à Pittsburgh. A l’aéroport, ils arrivent avec 10 minutes d’avance, tout va bien, on a tous les bagages, c’est parfait. On va récupérer la voiture de location, on charge les bagages, mon papa s’installe au volant pour sortir la voiture, avec ma sœur on vérifie qu’on n’a rien oublié sur le sol : que dalle. Mon père fait marche-arrière, on monte en voiture, il avance et la voiture a une drôle de réaction, un peu comme si elle allait caler. Il insiste, et on fini par passer ce qui semblait être un obstacle. Comme si on avait roulé sur quelque chose.

Je me retourne pour voir sur quoi on a roulé, et là, HORREUR : sur le milieu de la route, pile à l’endroit où se trouver la roue arrière gauche de la voiture juste avant, et où RIEN ne se trouvait avant qu’on n’avance, se trouve… mon appareil photo

Je crie pour que mon père s’arrête, essaie de sortir de la voiture, la porte est verrouillée, le temps que je trouve comment ouvrir cette fichue porte, ma sœur et ma mère étaient déjà dehors, au chevet de mon appareil.

 

Optimiste, je me dis que ce n’est peut-être rien, et j’essaie d’allumer mon chéri-d’amour. Face à aucune réaction, j’examine les dégâts : des égratignures, mais surtout une partie du boitier complètement partie en morceau, que ma sœur me dépose dans la main. Je dois me rendre à l’évidence : mon appareil est mort, juste au moment de partir pour le week-end à Washington, et surtout le jour où mon frère a acheté les billets d’avions pour notre road-trip, et un mois avant Hawaii. Je suis dans la bouse. Poisse numéro 4.

 

Malgré tout, je relativise, ce n’est qu’un appareil photo, ce n’est qu’un objet, on a les appareils de mon père et de ma sœur, donc on n’est pas à la rue. Au final, je n’aurais que très peu ruminé sur mon sort, uniquement quand on aura vu Washington de nuit dont j’aurais pu avoir de jolies photos avec mon appareil. Mais cet incident, que je n’explique toujours pas, je ne comprends toujours pas d’où a pu tomber l’appareil, aura été un évènement de plus pour un week-end qui commençait mal. Heureusement, ceci dit, il a bien fini.

 

Et maintenant, il est temps de vous raconter notre séjour.

 


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