Archive for février, 2009

Et paf ! ça a fait des Chocapics !

Voici un article qui va répondre en partie à la question de Leere dans un article précédent : pourquoi je sors pas souvent?

La réponse est simple : parce que j’ai pas d’amis. Mouhaha. Donc oui, c’est la triste vérité, je n’ai pas d’amis, et c’est d’ailleurs pour ça que le point n°71 de ma liste des choses à faire reste inbarré…

MAIS ! Il se peut que ça change. Ne nous emballons pas trop vite non plus, mais j’ai rencontré de sympathiques personnes aujourd’hui. Ou plutôt re-rencontré.

Natalya m’a en effet invité à un prendre le lunch avec elle et d’autres aupairs, parce qu’elle avait quelque chose à nous offrir. Au début, je dois dire que j’avais pas forcément envie, parce que telle une feignante j’avais envie de passer ma journée à regarder des films ou des séries, et j’avais franchement la flemme d’aller jusqu’à Pittsburgh. Après on s’étonne que j’ai une vie sociale équivalente à celle d’un bulot de la Mer Morte… Donc je me suis bougée les fesses malgré tout et suis allée là-bas.

Arrivée à 13heures au restaurant chinois où devait avoir lieu le RDV, je n’ai vu personne, pas même Natalya. Il m’a fallu attendre presque 40 minutes avant de voir arriver Natalya, Gabriella (Brésil) et Mandy (Allemagne). Pendant ce temps là, mon cerveau a eu le temps d’élaborer pleins de scénarios débiles qui auraient pu m’énerver si je l’avais écouter…

Au final, tout le monde a fini par arriver (Fioquelquechose du Pérou (?!), Marine et Camille de France, un garçon qui je crois était le cousin de Camille, français aussi donc, et Stefania du Mexique), et on a passé 2 heures à s’empiffrer, à rire, à parler, à prendre des photos (mais j’en ai pris aucune…)… Bref, j’ai passé un bon moment.

Et j’ai eu l’occasion de parler plus longuement avec Gabriella et Mandy avec qui je n’avais pas dû échanger plus de deux mots la seule fois où l’on s’était vu. Il s’est avéré qu’elles étaient très sympas, et quand elles ont su que je ne sortais pas beaucoup, elles m’ont dit que la prochaine fois qu’elles faisaient quelque chose, elle m’inviterait. Donc demain je risque de passer la soirée avec elles pour voir un film.

Je les ai d’ailleurs raccompagnées en voiture, et ce fut la course, puisque Gabriella devait être chez elle à 17h30, mais avec la circulation de malade et un plan foireux pour acheter des Cheesecake à l’autre bout de la ville, on est sorties de Pittsburgh à 17h20. Son chez-elle était à 25 minutes de là. Elle m’a donc demandé de mettre les gazs, et c’est ce que j’ai fait :-) Je n’en suis pas vraiment fière, mais j’ai roulé à plus de 30m/h de plus que la limitation de vitesse à un moment… Au final, grâce à mes super-pouvoirs, Gabriella était à peine en retard, on était toutes vivantes, et les filles ne monteront probablement plus jamais dans ma voiture ^^

Bref, j’ai passé un bon moment.

Et demain je vais voir un match de basket universitaire, ça promet d’être sympa :-)

But Méwionne, it smells like poop !

 

http://i517.photobucket.com/albums/u337/Leorion/DSC01815.jpg 

Hier matin, j’ai décidé de faire quelque chose de nouveau avec Maksim. Il faut dire que le Science Center toutes les semaines, ça commence à bien faire, surtout depuis qu’ils ont fermé la zone où il y avait les K’Nex, notre activité préférée, pour cause de rénovations.

http://i517.photobucket.com/albums/u337/Leorion/DSC01736.jpgComme mes parents arrivent dans deux semaines (hiiiiiiiiiii !) et que j’ai cherché des activités pour eux à Pittsburgh, j’ai appris qu’il y avait un National Aviary en ville. C’est un endroit où l’on peut observer plein d’oiseaux. Ça m’avait l’air intéressant, donc j’ai pris Maksim sous le bras et on y est allé, pour tester.

Maksim a râlé quand je lui ai dit où on allait, et la seule solution pour qu’il vienne c’était de lui promettre d’acheter un snack. Et pourtant, même une fois arrivés au National Aviary, j’ai eu le droit à un « They’re just birds Méwionne… [le gamin déjà blasé à son âge] And it smells like birds poop ! ». Maksim était en effet déjà allé là-bas avec sa classe de pre-school et n’en gardait pas un excellent souvenir. Mais comme je suis la chef en l’absence de ses parents, je ne lui ai pas laissé le choix et on a commencé la visite.

On s’est d’abord rendu dans une salle toute fermée au plafond assez haut, avec de l’eau et des oiseaux en totale liberté. Ils volaient autour de nous mais tout en restant à une certaine distance quand même. A peine quelques secondes après notre arrivée, un homme est entré avec une table roulante sur laquelle se trouvait de petits poissons (morts, heureusement – enfin, pas pour eux…), et nous a annoncé que c’était l’heure de nourrir les bestiaux. Quand les oiseauxhttp://i517.photobucket.com/albums/u337/Leorion/DSC01768.jpg ont vu la nourriture, ils sont devenus dingues, ils volaient autour de la table et essayaient de choper du poisson quand le soigneur regardait ailleurs. Ou alors ils s’asseyaient directement sur la table, tranquilles…

Le soigneur nous a présenté les oiseaux vedettes et a fait son show avec eux. Puis il nous a donné à chacun un poisson. A peine ma main en l’air, un oiseau s’est précipité dessus et a attrapé mon poisson, sans dire merci ! Et là les oiseaux volaient très près de nous, à tel point qu’il valait mieux surveiller ses arrières et baisser la tête de temps en temps.

On a ensuite essayé de faire danser les cygnes à grand renfort de tapage dans les mains, mais sans succès.

Après être restés encore quelques minutes après le départ du soigneur, on a décidé de continuer la visite. Mais dans un petit bâtiment comme dans une grande ville, quand il s’agit de lire un plan, c’est une catastrophe. Si bien qu’il a fallu que je demande de l’aide pour trouver la suite de la visite ^^ Ce n’est qu’en sortant que j’ai compris comment fonctionnait le plan…

On a alors vu d’autres piafs, dont des aigles, des z’hiboux-cailloux-genoux-choux, des perroquets, des trucs bleus, des pélicans. On est même entrés dans une cage, mais les oiseaux ne sont pas venus dessus, et c’est pourtant pas faute d’avoir essayé !

http://i517.photobucket.com/albums/u337/Leorion/DSC01829.jpgPuis à 11heures on a décidé d’aller voir le show dans l’Atrium. Les oiseaux (perroquets, chouette, corbeaux, pingouins, mouettes et autres) étaient bien dressés et faisaient presque tout ce qui leur était demandé (si on oublie le perroquet qui a refusé de quitter la scène au moment voulu, et a longtemps hésité à aller chercher les graines qu’un autre soigneur lui tendait :-) ).

J’ai même donné à mangé à une mouette (un bout de viande posée sur un bâton tendu au dessus de ma tête), ce qui m’a valu de gagner un super badge « Silver Gull ». On a eu un deuxième badge avec Maksim lorsque nous avons donné un billet au corbeau pour qu’il le dépose dans la boîte.

Quand on est sorti de là, Maksim a reconnu qu’il s’était vraiment amusé et qu’il y reviendrait avec plaisir. Encore une victoire de Canard-WC !

 

Photo 1 : Une très belle chouette (je vous évite le jeu de mot pourri : une chouette très chouette. Ha flûte, je l’ai dit…) qui malgré sa carrure imposante ne faisait pas un bruit en volant, alors que le moineau juste avant faisait un vacarme pas possible !
Photo 2 : Un perroquet.
Photo 3 : Une tête de cygne, oui oui.
Photo 4 : Maksim qui fait le zouave devant Simon le Pingouin.

 

Edit : La vidéo de Maksim donnant le billet au corbeau :

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Marion… needs…. break !!

 

Hier, j’ai eu besoin de prendre un break.

Ou plutôt : ces deux dernières semaines, j’ai eu besoin de prendre un break.

 

Il faut dire que depuis 6 mois (et deux semaines maintenant) que je suis là, je suis très peu sortie, en fait Miroslav et Divna sont même sortis plus que moi ! Je passe mes soirées et mes week-ends avec les Djokic, et même si je les aime beaucoup, y’a un moment où je sature. Parce que finalement, même si mon job n’en est pas vraiment un et qu’il n’y a rien de bien compliqué à faire, ça reste un job. Or, même quand je suis « off », je reste « sur mon lieu de travail », avec « mon travail » et « mes boss ». Donc forcément, le passage des 6 mois a été comme un déclic et j’ai pété une durite.

 

Donc hier soir je me suis accordée une soirée rien qu’à moi, sans plan particulier, sans personne, sans enfants qui braillent, sans personne qui parle, tout simplement.

J’avais envie d’aller au cinéma, je suis donc allée à Waterfront pour voir « He’s just not that into you… ». Au passage, j’ai pu découvrir que le cinéma de Waterfront, un multiplex de 22 salles très chic et très confortable, ne fait payer les places que $5, en tout cas le soir (je sais pas pour la journée). Bon à savoir quand on sait que le cinéma pourri où j’avais l’habitude d’aller faisait payer $9.50…

 

Le film, un « chick flick » (comédie romantique, film à l’eau de rose, movie à minette) comme je les aime, était vraiment bien. Je suis sortie de là avec le sourire, comme toutes les autres personnes présentes. C’est un film pas prise de tête et dont on sort en se disant qu’on n’est pas des cas désespérés en amour, même si ceci, même si cela. Et qu’on peut tous être « l’exception » de quelqu’un.

 

Après ça, comme il était 21heures passées et que j’avais un peu la dalle, j’ai cherché un restau sympa et pas cher. Et je suis tombée sur T.G.I. Friday (Thanks God It’s Friday), une chaîne de restaurants familiaux réputée aux USA. J’y ai dévoré un bon plat de pâte avec du saumon et un brownie encore chaud surmonté d’une boule de glace à la vanille avec noix de pécan, caramel coulant et fudge fondant. Un délice, et pour seulement $15.

 

Et alors que j’étais en train de rentrer, j’ai aperçu Mont Washington, où Divna m’avait emmené à mon arrivée pour me montrer la plus belle vue de Pittsburgh. Et je me suis rappelé que je voulais une photo de Pittsburgh by night. J’ai donc tenté quelque chose de nouveau : le cherchage de chemin dans un coin pomé et sombre de Pittsburgh à 23heures passées. Une expérience à vivre. Je suis tombée tout à fait par hasard sur le « Station Square », un endroit tout à fait charmant la nuit, où je me suis promis de revenir, ne serait-ce que pour le Hard Rock Café. Et après avoir tourné plus d’une demi-heure et avoir regardé mes 3 différents plans de la ville sous toutes les coutures, j’étais sur le point d’abandonner quand je suis tombée sur une rue proche de l’endroit où je voulais aller. De fil en aiguille, avec quelques demi-tours supplémentaires, j’ai fini par trouver le Sacré Graal, et j’ai pu prendre mes photos. Au retour, je me suis aperçu que la route était en fait toute simple et que j’étais même déjà passée par là…

J’étais bien contente de ma soirée et je suis rentrée, la musique à fond dans la voiture, avec une bande-son géniale mais non voulue, où se mélangeaient Blondie – One Way or Another, Pat Benatar – Love is a Battlefield et Rick Springfield – Jessie’s girl.

Une très bonne soirée qui m’a remis d’aplomb au moins pour quelques jours :-)

 

Bon, je devais aussi vous raconter ma super matinée au National Aviary (un endroit avec plein d’oiseaux) avec Maksim, mais comme il se fait tard, ça sera pour demain.

 

Photo 1 et 2 : Pittsburgh by night. Je remercie mon appareil photo parce que j’aime l’effet sur les photos.

 

Houston, we have a petit problem…

 

Samedi dernier, j’ai appelé ma mamie pour son anniversaire. Comme toujours, j’ai dit “Bonjour Mamie” et elle a dit le reste, j’ai casé “Bon Anniversaire” avec beaucoup de difficultés :-)

Dans son monologue, ma grand-mère, que j’aime bien quand même, hein, même si elle pose les questions sans attendre les réponses et a passé beaucoup de temps à se plaindre de diverses choses, certaines importantes, d’autres non, ma grand-mère donc a recasé le sujet “j’ai des amis en Australie”. On en est venu là quand j’ai eu le droit à l’habituelle question : “Tu vas faire quoi l’an prochain ? Ta mère m’a dit que tu voulais travailler à Eurodisney?”… Non, Disneyland, y’a pas d’Eurodisney. “Parce que tu sais, tu pourrais aller en Australie.”
- “Oui, je pourrais, sauf que je dois avoir 1000€ à tout casser sur mon compte en France, or j’ai besoin de pépette pour m’installer à l’étranger toute seule, sans ma famille, sans famille d’accueil, sans programme d’échange.”
- “Oui mais j’ai mes amis en Australie, je t’ai déjà parlé d’eux, ils t’acceuillerais les bras ouvert et ils pourraient t’aider!” (oui, tu me parles d’eux à chaaaaaaque fois que j’appelles)
- “Mais je…”
- “Et tu sais, il parait que si t’es pas feignant c’est facile de trouver du boulot là-bas.”
- “Oui je sais mais…”
- “Mes amis par exemple, de temps en temps ils vont travailler dans les mines d’or, ils se font un peu de sous et ils recommencent à rien faire.” (oui, mais tes amis ils sont à la retraite !)
- “Je sais pas…”
- “Bon bah quand tu te seras décidé, je te donnerais leurs coordonnées et tu pourras voir avec eux.”

Mais là où nous avons un problème, c’est que, dans le doute, j’ai commencé à lire des petits trucs sur l’Australie. Et là je suis tombée sur un blog qui vient de ruiner le calme dans mon cerveau. Ce blog indique en effet qu’il existe un Visa à KangourouLand que je kiffe déjà malheureusement, qui s’appelle le Working Holiday Visa.

Working comme Travail, Holiday comme Vacances et Visa comme Visa (si si).

Autrement dit, un visa accordé pour 1 an maximum qui est avant tout touristique (pour les moments de ferniente et de voyage) MAIS qui t’autorise aussi à travailler.

En gros, le principe c’est que tu voyages, et quand t’as plus un rond tu travailles là où on a besoin de toi (cueillette des fruits, vente de surf, nanny)

Et comme ce type de Visa est répandu, t’as les logements qui vont avec, et là c’est Backpacker (Auberges de Jeunesse) ou collocation, le tout facilement trouvable et gérable.

Donc, quand tu as un WHV, tu t’inquiètes pas trop pour l’argent, tu vis une vie de nomade, tu dors dans des auberges de jeunesse, tu rencontre du monde et au bout d’un an tu rentres chez toi.

 

Houston, on a un sérieu problème, parce que cette situation précaire m’intéresse vachement.

 

Allô, Mamie?

 

Photo : ça n’a rien avoir avec le Schmilblick, c’est juste un photomaton glissé dans un colis pour mon amie Camille, la peluche étant celle que j’ai faite de mes mains au magasin Built-A-Bear Workshop. Le photomaton où la photo a été prise était sans doute le plus vieux du monde et la première photo a été prise par surprise, ce qui explique pourquoi je ressemble à un serial killer (un quoi ? Un siriol killer. Un quoi? Un siriol killer! Un quoi? Bon, un tueur en série quoi! Haaaaaa, un siriol killer!)

 

 

Six Mois, l’heure des bilans

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Ma maman m’a dit que la police d’écriture de mon blog était trop banale. Du coup, j’ai essayé d’en trouver une autre qui soit relativement visible. Je sais pas ce que vous en pensez, n’hésitez pas à me faire part de vos réflexions les plus philosophiques.

Je viens donc de passer le cap des 6 mois aux USA, et c’est pas rien.

Ces 6 mois sont passés très vite, mais paradoxalement j’ai aussi l’impression que les 6 mois qu’il me reste à faire vont être longs… Alors, oui, je sais, ces 6 mois seront en fait les plus rapides de ma vie, je ne les verrais pas passer, et arrivée à la fin j’aurais probablement l’impression de n’avoir rien fait.

Mais bon, on aura tout le temps de revenir sur ma dernière moitié d’année, pour le moment parlons de la première moitié que j’ai déjà passée.

Je ne vais pas faire un bilan comme la dernière fois, en catégorie, avec “famille d’accueil”, “enfants”, “langue” etc… Je vais plutôt faire ça sous forme de “Ce que j’aime” et “Ce que j’aime pas”. Let’s go !

Ce que j’aime aux Etats-Unis

- Parler anglais tous les jours
- Conduire
- Lire et voir des films en anglais
- Ma host family avec qui ça va toujours très bien, avec des host-parents qui s’inquiètent quand je suis malade.
- La complicité qu’on a avec les enfants et le fait que je les connaisse bien (la preuve : pour le Noël Orthodoxe, j’ai choisi les cadeaux de Pavle et Maksim à la place de la grand-mère, qui ne savait pas quoi offrir. Résultat : “Curious George” est le livre préféré de Maksim depuis et Pavle a dévoré son livre en deux jours et s’est précipité pour acheter les 3 autres qu’il a lu en une journée chacun. Et pourtant, Pavle n’est pas un grand lecteur… Quant à Milica, je lui ai offert les 4 Twilight pour les 2 Noëls et elle les a déjà lu deux fois et est repartie pour une troisième fois)
- Les donuts de chez Dunkin Donuts, surtout le Strawberry Donut.
- Voyager et prévoir de nouveaux voyages.
- Réaliser des rêves. 
- Faire des choses folles que je n’essaierais pas en France parce que ça n’aurait pas la même valeur.
- Me rendre compte à quel point j’aime ma famille.
- M’impliquer à fond dans les coutûmes américaines comme le Superbowl.
- Et d’ailleurs, j’aime le football, les Steelers et les Panthers, le Superbowl et les pubs génialissimes qui vont avec.
- Donner des pourboires à ceux qui le méritent ou qui sont juste super-mignons.
- Donner donc systématiquement un pourboire au livreur de pizza de Monti Cello avec le sourire qui va avec.
- Que Divna et Miroslav sortent le soir, ce qui signifie Pizza pour les enfants et moi, et donc livreur de pizza :-)
- La section “free movie” du service “On Demand” de Comcast, l’équivalent de Canal+ ou TPS.
- Voir les séries avant les autres, et ne plus avoir à attendre qu’ils aient les sous-titres.
- Les soirées films qu’on se fait parfois avec Miroslav et Divna, où on regarde toujours des films bizarres que je n’aurais jamais loué par moi-même et que je ne reverrais plus jamais.
- Les longues discussions qu’on a avec Miroslav et Divna.
- Que Divna me demande systématiquement conseil pour des choses sans importance capitale, comme le repas du soir, ce qu’elle doit acheter, quel T-shirt va le mieux à Pavle ou quel set-de-table mettre.
- Croiser des biches et des écureuils partout.
- Les “refill” dans les restaurants, c’est-à-dire les serveurs qui remplissent ton verre quand il est à moitié vide, sans que tu ai à payer plus, et peu importe si tu as pris de l’eau ou du coca.
- L’accueil des commerçants, avec des “How are you doing today?” comme si ils te connaissaient de longue date.
- L’enthousiasme des gens quand je leur dis que je viens de France, et la foule de questions qui suit : “combien de temps restes-tu?” “pourquoi tu es ici?” “tu aimes Pittsburgh?”
- Les routes et autoroutes qui paraissent beaucoup plus simples qu’en France.
- Les indications routières qui sont beaucoup plus claires.
- L’impression que tout est possible ici.
- Les prix tellement bas de nombreux articles.
- Le $1 Theater, avec des films non pas à $1 mais bien à 99cts !
- Jouer aux jeux de société avec les enfants.
- Voir des mots en français par-ci, par-là, ou entendre des mots français intégrés à la langue anglaise comme “voilà”, “rendez-vous”, “fiancé”, “très chic”, “encore” et bien d’autre. 

 

Ce que j’aime pas aux Etats-Unis

- Que mon anglais ne progresse pas aussi vite qu’il devrait.
- Que je n’ai pas réussi à me faire des amies et que je vois tous les jours de nouvelles photos arriver sur Facebook où de nombreuses aupairs font la fête. Je préfère me dire que c’est parce que je suis mineure et que je ne peux donc pas boire (même si ça change rien au Schmilblick puisque de toute façon je n’aime pas l’alcool) plutôt que de me dire que je ne suis pas “likeable”.
- Ne pas sortir souvent à cause de la raison citée ci-dessus, et donc louper de bons évênements tels que des matchs de Hockey ou de basket.
- Les pubs qui coupent les programmes toutes les 5 minutes et c’est pas une blague. Après cette année, j’arrêterais de me plaindre de la pub sur les chaînes françaises, c’est promis !
- Que je continue à m’excuser pour mon accent face à des gens qui ne font pas le moindre effort pour comprendre ce que je dis (”Hot Chocolat”, y’a pas 10 000 façons de le dire, ça me goooooonfle).
- Et que je continue à m’excuser de ne pas toujours comprendre ce qu’on me dit, parce que la personne parle trop vite, trop dans sa barbe, chuchote trop ou a un véritable accent de bûcheron.
- Donner des pourboires à ceux qui ne le méritent pas vraiment, juste parce que ça fait partie des coutûmes…
- Continuer à lire les sous-titres sur les films ou les séries, même si je sais que je n’en ai plus besoin. En même temps, je lis aussi les sous-titres sur les films en Français qu’on regarde parfois avec Divna et Miroslav…
- Maksim qui crie à longueur de journée.
- Maksim qui répète 120 fois les choses.
- Maksim qui fait exactement ce que tu lui demandes de ne pas faire.
- Devoir me battre avec Maksim systématiquement pour les repas, me dire que c’est la dernière fois que j’essaye, et recommencer le lendemain…
- Pavle qui pleure pour un oui ou pour un non, et peut avoir des réactions extrêmes quand quelque chose le contrarie.
- Pavle qui répond comme un adolescent en pleine crise à ses parents ou à moi.
- Être bien souvent la seule à gronder Pavle pour la manière dont il nous parle.
- Avoir droit à des “whaaaaaaaat ?!” gémissant peu importe ce que je dis ou demande de la part de Pavle le plus souvent, et de Maksim quelques fois.
- Milica qui met toujours 3 plombes à raconter quelque chose, à tel point que je décroche souvent au milieu et me contente d’un “hin hin” ou d’un “oh, really?!” à la fin, pour faire bonne figure.
- Milica qui est extrêmement lente dans tout ce qu’elle fait et est donc souvent en retard, m’obligeant à répéter “hurry up!!!” 20 fois par jour.
- Ne pas pouvoir doubler sur les petites routes qui n’ont qu’une seule voie.
- Presque avoir un accident à cause d’une crétine de biche qui traverse sans regarder à droite et à gauche.
- Les taxes qui ne sont jamais incluses dans le prix, et l’effet “surpriiiiiise” quand tu passes à la caisse.
- Les enfants qui sont trop influençables et ont donc parfois des opinions un peu trop extrêmes à mon avis (comme hier, Maksim qui est venu à parler des homosexuels et a dit un truc qui m’a mis hors de moi “Who ever hates the gays raises his haaaaaand” (que celui qui hait les gays lève la main) juste avant de lever sa main. Il a eu le droit à un remontage de bretelle en bonne et due forme, même si ce n’est qu’un enfant. Et quand Mici a dit “Pauvre Maksim, à son âge je ne connaissais pas ce genre de choses, les homosexuels, la guerre, tout ça, il est trop jeune pour ça”, je me suis encore plus énervée, leur rappelant que l’homosexualité n’est pas une maladie ou un fléau et que leur propos sont aussi graves que des propos racistes. Maksim est en général le plus influencé, et nous sort donc fréquemment des propos racistes, notamment contre Obama en période d’élection à cause de ses amis dont la famille était Pro-McCain. Heureusement, ses parents et moi le rappelons toujours à l’ordre, surtout que ses parents n’étant pas américains, tout propos contre les immigrés est méchant envers eux aussi)
- Les vendeurs dans les magasins qui te demandent toujours si tu veux de l’aide alors que, perso, quand je vais faire les boutiques (et c’est rare), je ne sais pas ce que je veux avant de le voir…

Ce qui me manque

    * Pour la nourriture *

- Une bonne tartiflette
- Une vraie raclette avec du vrai fromage à raclette.
- Le ragoût de ma môman.
- Un vrai camembert.
- Du fromage de chèvre avec de la confiture de fraise par dessus.
- Du tartare.
- Les Kinders.
- Les crêpes-party
- Du saucisson bien de chez nous !
- Les Vache qui Rit.
- Le sirop de grenadine.
- Les yahourts.
- Du vrai pain qui croustille et sent bon.
- Les mille-feuilles.

   * Pour le reste *

- Pouvoir doubler sur les petites routes.
- Jouer aux jeux de société avec ma famille.
- Les discussions à table avec ma famille qui peuvent durer des heures.
- Juste être avec mes amis et ne pas avoir à se creuser la tête pour faire quelque chose.
- La tranquilité et le calme d’une maison sans enfants.
- Faire la grasse mat’ sans culpabiliser.
- Ma piscine.
- Les paysages de la Drôme qui m’émerveillaient toujours même après 8 ans à vivre là-bas.
- L’odeur de la lavande fraîchement coupée.
- Pouvoir aller en ville sans prendre la voiture.
- En fait, pouvoir parcourir la ville du début à la fin à pied.
- Pouvoir embrasser mes parents quand je veux.
- Les petites voitures.

 

Bon, là j’avoue, je sèche un peu. En gros je fais un bilan positif de ces 6 premiers mois. Les 6 prochains s’annoncent palpitants, avec la venue de mes parents dans 3 semaines, puis le voyage à Hawaii, puis Chicago et Boston si je peux, sans oublier le Canada, et peut-être même le Mexique ou la Jamaïque si j’ai le temps et l’argent, pour ma dernière semaine de vacances en juillet.

A la fin de ces 6 mois, je reviendrais aux Etats-Unis normalement, pour le road-trip avec mon frère et sa biquette qui se fera finalement en septembre-octobre, j’espère (tu entends Clément? J’ESPERE !!!! ). Et après ça, je dirais “Bye-Bye”. Mais on a le temps de voir venir :-)

Oh, et arrivée à 6 mois, j’ai la confirmation que je ne signerais pas pour 6, 9 ou 12 mois de plus à la fin de l’année. Vraiment pas. Et chapeau bas à celles qui arrivent à faire ça plus longtemps, alors qu’elles sont loin d’avoir une famille aussi bien que la mienne.

 

* Comment je kiffe cette chanson !! *

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