Archive for janvier 25th, 2009

HERE WE GO STEELERS, HERE WE GO !!

Oh, et j’ai oublié de le dire mais :

LES STEELERS SONT EN FINALE POUR LE SUPERBOWL 2009 !!

NOUS VISONS DONC LE 6-PACKS, SOIT LA 6EME VICTOIRE DE L’EQUIPE QUI EN FERAIT AINSI L’EQUIPE A AVOIR REMPORTE LE SUPERBOWL LE PLUS SOUVENT.

VERDICT LE PREMIER FEVRIER !!!!

HERE WE GO STEELERS, HERE WE GO !!

See you soon NO !

Suite et fin de mon week-end.

Le lundi matin, puisque je n’avais rien de prévu dans la journée, j’avais décidé de ne pas me presser. A 10h30 j’ai quitté l’hôtel avec ma petite valise et me suis dirigée vers le Café du Monde afin de prendre mon petit-déjeuner/déjeuner/goûter comme la veille.

Arrivée à mis-parcours avec le Street Car, le voilà qui s’arrête et nous annonce qu’une parade est sur le point de bloquer St-Charles Street et qu’il ne peut donc pas aller plus loin, qu’il faut qu’on finisse à pieds.

Me voilà donc partie pour une demie-heure de marche non prévue avec une valise et un sac pas trop lourds mais quand même. Et comme St-Charles étaient plus loin, je me suis dit que je ne verrais même pas la parade !

Finalement, arrivée à Canal Street, juste avant le quartier français, j’entends de la musique et je vois des gens : la parade !

Je les ai donc regardé pendant une petite demi-heure, voyant défiler des majorettes, des pom-pom girls, des cheerleaders, des pompiers, des gens à priori importants, la police montée, des fraternités étudiantes, bref tout le tintouin. Cette parade était en l’honneur de Martin Luther King Day, of course.

Vers 11h30, je me suis décidé à aller au Café du Monde, et comme je m’en doutais, il n’y avait pas un chat grâce à la parade ! J’ai donc pu m’installer directement, et à midi je repartais.

J’ai remonté tout le quartier français jusqu’à arriver au Parc Louis Armstrong, que je n’ai fait que longer. Le but de ce parcours était de trouver la rue Loyola, où se trouvait un arrêt de bus pour l’aéroport. Et oui, pas folle la guêpe, j’allais pas encore payer $30 de taxi non?!

Après 45 minutes de marche et de nombreuses questions aux passants pour trouver l’arrêt, j’ai enfin pu me poser. Là, une légère incertitude a commencé à montrer son nez quand le bus a tardé à arriver. Heureusement, deux personnes sont venues attendre avec moi, me rassurant dans le fait que je ne m’étais pas trompé d’endroit. Le bus a fini par arriver, et une heure après j’arrivais à l’aéroport, soit vers 14heures. L’embarquement n’aurait pas lieu avant 16h30.

J’ai trouvé mon terminal et me suis installée en face de la vitre pour voir les avions décoller et atterrir. A grands renforts de livre et de Sudoku, j’ai réussi à faire passer le temps.

Vers 17h30, avec un peu de retard, mon avion direction Chicago s’envole enfin. J’essaye de dormir mais j’ai du mal.

On arrive à l’aéroport vers 19h30, l’embarquement pour le prochain vol commençait 30 minutes plus tard. Je passe devant un écran pour voir dans quel terminal se trouve mon avion et là je vois, horreur : Pittsburgh –> Cancelled.

Je me dis que c’est une blague et me précipite à la porte d’embarquement où je devais aller. Là, j’explique à la femme que visiblement mon vol a été annulé et qu’il faut qu’elle trouve une solution. Tout ce qu’elle trouve à me répondre, c’est “Oui, votre vol est annulé, effectivement. Je viens de vous booker sur le vol suivant”. Haha. Après avoir vraiment insister je baisse les bras et lui demande où je peux passer la nuit, pensant que dans ce cas là les compagnies aériennes payent l’hôtel. Elle me tend un coupon avec le nom du Hilton dessus et un numéro de téléphone. Je lui demande si je dois payer et elle me répond “Bah oui, bien sûr”, comme si c’était l’évidence même.

Sauf que le Hilton, c’est pas franchement à ma portée… Donc je lui demandes si je peux dormir à l’aéroport, ce qui ne pose pas de problème. Par contre, je pensais avoir au moins un coupon repas ou une couverture pour la nuit, mais “niet”, débrouilles-toi ma cocotte…

J’appelle alors Divna pour lui dire que je ne peux pas prendre l’avion ce soir, et que je ne serais à la maison que le lendemain vers 10h30. Evidemment, je me sens très mal pour elle, puisqu’en attendant elle ne peut pas travailler…

En colère mais malgré tout positive, je cherche désespérément des douches dans les toilettes de l’aéroport, parce que j’en avais bien besoin. Sauf que là-bas, y’a pas de douches. Pas une seule… Sur les conseils d’une femme de ménage, j’ai fini par aller m’enfermer dans la Family Station où j’ai pu me laver les cheveux au dessus de l’évier, un vrai régal…

Une fois tout cela terminé, il était 11h30, et je n’avais pas sommeil. J’ai donc parcouru l’aéroport désert de long en large, passant par tous les terminaux, découvrant un avion militaire ici, un mini Children’s Museum là, une exposition par ici, ou encore un dinausaure.

Vers 12h30, j’ai fini par jeter l’éponge et me suis rendue à la porte d’embarquement de mon futur vol pour y dormir. Malheureusement, j’ai été réveillée toutes les 10 minutes par des messages divers mais pas variés concernant la surveillance des bagages et tout le tintouin… Vers 5heures du matin, alors que je commençais à sombrer, une femme de ménage a tapé dans mon lit d’infortune avec son aspirateur, me réveillant en sursaut et me pourrissant définitivement la nuit. Un petit débarbouillage rapide, et me voilà à attendre devant ma salle d’embarquement.

J’ai fini par monter dans mon avion où j’ai encore une fois très peu dormi. Arrivée à Pittsburgh, j’ai récupéré ma voiture et la facture de $40 au parking, et suis rentrée à la maison. Divna était partie avec Maksim au YMCA, j’ai donc eu un petit moment pour prendre une vraie douche bien chaude.

Au final, la Nouvelle-Orléans j’ai adoré, le temps y était superbe, je me suis éclatée pendant 3 jours, j’en ai pris plein la vue, la ville est vraiment jolie. Je vous met d’ailleurs en vrac quelques photos des maisons là-bas :

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Ainsi que des panneaux français, dont certains à l’écriture un peu approximative…

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Oh, et vous êtes-vous déjà demandé à quoi ça ressemble Chicago? Bah c’est très carré

Photo 1: L’une des rues les plus célèbres de NO. Dans le quartier français, chaque plaque a aussi un nom français.
Photo 2: Dans l’aéroport de Chicago.
Photo 3: L’aéroport, désert, vers une heure du matin.

VOILA ! I’m done !

You are now entering Gator Country !

Suite de mon dimanche à la Nouvelle-Orléans. Message pour Leere : je ne voulais pas dire que j’arrêter mon compte rendu, mais que je le coupais, c’est tout :-)

Après une demi-heure de route, nous voilà arrivés sur les lieu du Swamp Tour, chez la compagnie Jean Lafitte. Le tour, avec le pick-up, m’a coûté $45.

Je donne mon billet au monsieur à la caisse qui réalise alors que je suis la fille qu’on a trimballé d’une heure à une autre pour le tour. Oui, parce que ce que vous ne savez pas, c’est que dans la semaine déjà j’avais reçu un mail de la société me disant que le tour le Lundi matin n’était pas possible, mais c’était possible l’aprem. J’avais accepté. Deux jours après, nouveau mail, finalement le tour est possible le Lundi Matin. Donc je suis re-bookée à ce moment là. Finalement on me dit que le Lundi matin c’est plus sûr à 100%, et donc on envisage la possibilité de le faire le dimanche, mais je reste bookée le lundi matin jusqu’à ce qu’on me rappelle…

Bref, le monsieur s’excuse mais en fait c’est parfait, parce que le temps est vraiment génial et que du coup ça ne sera pas la course le lendemain, ce qui finissait par m’inquiéter un peu. Puisqu’on a encore une demi-heure avant de commencer, je fais un peu le tour du terrain, fait la connaissance d’un raton-laveur franchement taré qui se jette sur sa cage et se nettoie le fessier d’une étrange manière, d’une tortue tellement amorphe que je me demande même si elle était vivante et de deux tous petits crocodiles dans un aquarium. Je me suis d’ailleurs dit tout le long du tour que j’aimerais bien en porter un, et que j’irais donc demander à la fin si c’est possible.

Je finis par aller m’installer sur le bateau, au premier rang à gauche, super bien située pour tout voir. 10 minutes après, le Captain Allen embarquait et on était partis. Encore une fois, à cause de l’accent, je n’ai pas tout compris. Je me suis donc contentée de regarder les paysages et de scruter la nature afin d’y voir des choses vivantes. J’ai ainsi vu un tatou, des tortues, des oiseaux bizarres tantôt blancs, tantôt bleus, parfois ressemblant étrangement à un serpent quand ils sont dans l’eau…

Et puis, enfin, finally, ce pour quoi j’ai voulu faire ce tour : les rorodiles !! (Hommage à ma cousine Sophie qui m’a bien souvent chanté, il y a quelques années, son célèbre “Y’avait des ros rorodiles et des oran-OUtang, des z’affreux reptiles et de zolis moutons blancs. Des-chats des-rats, des éléphants, ils ne manquait persOnne, à part les deux zolies petites li-licornes!”)

Bon, d’accord, c’était des alligators, mais on va pas chipoter sur les mots non plus.

C’était des bébés, ils étaient tous ensemble, une demi-douzaine à nous attendre bien sagement dans une eau dans laquelle je ne tremperais même pas le doigt de pied… A voir la taille des “bébés“, je me suis demandé à quoi devait ressembler la mère, pour le coup… Mais dans la nature, la vie est une p*te, et la mère abandonne ses rejetons dès qu’ils sont capables de survivre par eux-même. Comme si nos parents nous abandonnaient vers l’âge de 5 ans, quand on sait se servir du micro-onde tout seul et qu’on peut donc assurer notre survie alimentaire… Mouhaha.

On a contemplé les bestioles quelques minutes puis nous sommes repartis se balader sur les flots tranquilles des bayous. C’était calme, avec un temps super, un paysage que j’ai trouvé splendide…. En bref, même sans les crocos, la balade m’aurait plu.

Et puis, alors qu’on approchait de l’arrivée, le Capitaine a coupé les moteurs, est allé trifouiller quelque chose dans un placard et en est ressorti avec un mini-alligator sorti de nulle part (enfin, si, du placard visiblement…). Il nous a dit 2-3 trucs à son sujet, puis nous a laissé le porter. Là j’étais trop contente, évidemment ! Donc j’ai attendu mon tour comme une petite fille bien élevée, et quelqu’un a pris la photo pour moi.

L’alligator avait la peau toute froide, c’était assez surprenant. Mais il ne faisait pas peur, ou alors c’est moi qui est tendance à désactiver mon cerveau dans les situations à adrénaline, puisque c’était comme pour le saut en parachute : je devrais ressentir un petit truc, c’est quand même un croco que je tiens dans mes mains, mais non, que dalle, que l’excitation d’une petite fille qui tient un chiot tout kawaï.

Le tour s’est finalement achevé et j’étais déçue de ne pas avoir de liquide sur moi à ce moment là, puisque je n’ai pas pu donner de pourboire au Capitaine Allen qui m’avait fait passer une très bonne après-midi, ou plutôt une très bonne Heure et demi.

Nous sommes ensuite remontées dans le mini-bus avec les deux américaines et notre chauffeur, à qui j’ai demandé de me déposer au même hôtel que les deux autres, en plein French Quarter, histoire de ne pas avoir à me retaper tout le chemin depuis l’hôtel.

Arrivés là-bas, direction le French Market again afin d’acheter les poupées vaudous à 99cts que j’avais vu pour les enfants. Une fois mes amplettes terminées, j’avais prévu d’aller voir le Preservation Hall, un endroit réputé de NO où l’on peut entendre du jazz. Au départ je devais emprunter Bourbon Street, mais j’ai finalement décidé de passer par Decatur Street, où se trouvent le Café du Monde et le Jackson Square, pour mémoire. Et j’ai eu bien raison !

En effet, en passant devant les marches desquelles j’avais pris des photos quelques heures auparavant, je me rends compte que des gens attendent et qu’un gus fait le guignol par terre, à nettoyer une espèce de toile cirée façon damiers. Et grâce à la visite de la veille en bus, je savais que ce gus faisait partie de la troupe “Dragon Master Showcase” qui ont fait partie du casting de la version américaine d’Incroyables Talents, et qui se produisent tous les jours sur cette place. Du coup, je me suis installée, prête à ne passer que quelques minutes juste pour voir.

Rien que l’échauffement valait le détour. Deux des membres de l’équipe faisait l’animation en se servant de tout ce qui les entourait, se servant des passants pour faire des blagues, des vannes, trouvant le mot pour rire à chaque situation. J’étais morte de rire avant même que le show ne commence. Puis le show de danse de rue/breakdancing a commencé. En général je ne suis pas fan de ce genre de truc, mais eux étaient vraiment bons.

Au final ça a duré presque une heure, la nuit était tombée quand le show s’est fini, et j’ai donc décidé de rentrer à l’auberge plutôt que de chercher le Preservation Hall.

Une fois à l’hôtel je me suis réchauffée mes pâtes non-finies de la veille et je suis allée au lit de bonne heure encore, mais avec un film cette fois-ci, “Prêtes-moi ta main”.

J’essaierais de mettre une vidéo du Dragon Master Showcase si j’ai le courage de la monter.

Photo 1: Un pitit alligator et moi :-)
Photo 2: Les paysages du Bayous
Photo 3: “Vous entrez maintenant à Alligator-ville”
Photo 4: Un des membres du DMS


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