Archive for janvier, 2009

See you soon NO !

Suite et fin de mon week-end.

Le lundi matin, puisque je n’avais rien de prévu dans la journée, j’avais décidé de ne pas me presser. A 10h30 j’ai quitté l’hôtel avec ma petite valise et me suis dirigée vers le Café du Monde afin de prendre mon petit-déjeuner/déjeuner/goûter comme la veille.

Arrivée à mis-parcours avec le Street Car, le voilà qui s’arrête et nous annonce qu’une parade est sur le point de bloquer St-Charles Street et qu’il ne peut donc pas aller plus loin, qu’il faut qu’on finisse à pieds.

Me voilà donc partie pour une demie-heure de marche non prévue avec une valise et un sac pas trop lourds mais quand même. Et comme St-Charles étaient plus loin, je me suis dit que je ne verrais même pas la parade !

Finalement, arrivée à Canal Street, juste avant le quartier français, j’entends de la musique et je vois des gens : la parade !

Je les ai donc regardé pendant une petite demi-heure, voyant défiler des majorettes, des pom-pom girls, des cheerleaders, des pompiers, des gens à priori importants, la police montée, des fraternités étudiantes, bref tout le tintouin. Cette parade était en l’honneur de Martin Luther King Day, of course.

Vers 11h30, je me suis décidé à aller au Café du Monde, et comme je m’en doutais, il n’y avait pas un chat grâce à la parade ! J’ai donc pu m’installer directement, et à midi je repartais.

J’ai remonté tout le quartier français jusqu’à arriver au Parc Louis Armstrong, que je n’ai fait que longer. Le but de ce parcours était de trouver la rue Loyola, où se trouvait un arrêt de bus pour l’aéroport. Et oui, pas folle la guêpe, j’allais pas encore payer $30 de taxi non?!

Après 45 minutes de marche et de nombreuses questions aux passants pour trouver l’arrêt, j’ai enfin pu me poser. Là, une légère incertitude a commencé à montrer son nez quand le bus a tardé à arriver. Heureusement, deux personnes sont venues attendre avec moi, me rassurant dans le fait que je ne m’étais pas trompé d’endroit. Le bus a fini par arriver, et une heure après j’arrivais à l’aéroport, soit vers 14heures. L’embarquement n’aurait pas lieu avant 16h30.

J’ai trouvé mon terminal et me suis installée en face de la vitre pour voir les avions décoller et atterrir. A grands renforts de livre et de Sudoku, j’ai réussi à faire passer le temps.

Vers 17h30, avec un peu de retard, mon avion direction Chicago s’envole enfin. J’essaye de dormir mais j’ai du mal.

On arrive à l’aéroport vers 19h30, l’embarquement pour le prochain vol commençait 30 minutes plus tard. Je passe devant un écran pour voir dans quel terminal se trouve mon avion et là je vois, horreur : Pittsburgh –> Cancelled.

Je me dis que c’est une blague et me précipite à la porte d’embarquement où je devais aller. Là, j’explique à la femme que visiblement mon vol a été annulé et qu’il faut qu’elle trouve une solution. Tout ce qu’elle trouve à me répondre, c’est “Oui, votre vol est annulé, effectivement. Je viens de vous booker sur le vol suivant”. Haha. Après avoir vraiment insister je baisse les bras et lui demande où je peux passer la nuit, pensant que dans ce cas là les compagnies aériennes payent l’hôtel. Elle me tend un coupon avec le nom du Hilton dessus et un numéro de téléphone. Je lui demande si je dois payer et elle me répond “Bah oui, bien sûr”, comme si c’était l’évidence même.

Sauf que le Hilton, c’est pas franchement à ma portée… Donc je lui demandes si je peux dormir à l’aéroport, ce qui ne pose pas de problème. Par contre, je pensais avoir au moins un coupon repas ou une couverture pour la nuit, mais “niet”, débrouilles-toi ma cocotte…

J’appelle alors Divna pour lui dire que je ne peux pas prendre l’avion ce soir, et que je ne serais à la maison que le lendemain vers 10h30. Evidemment, je me sens très mal pour elle, puisqu’en attendant elle ne peut pas travailler…

En colère mais malgré tout positive, je cherche désespérément des douches dans les toilettes de l’aéroport, parce que j’en avais bien besoin. Sauf que là-bas, y’a pas de douches. Pas une seule… Sur les conseils d’une femme de ménage, j’ai fini par aller m’enfermer dans la Family Station où j’ai pu me laver les cheveux au dessus de l’évier, un vrai régal…

Une fois tout cela terminé, il était 11h30, et je n’avais pas sommeil. J’ai donc parcouru l’aéroport désert de long en large, passant par tous les terminaux, découvrant un avion militaire ici, un mini Children’s Museum là, une exposition par ici, ou encore un dinausaure.

Vers 12h30, j’ai fini par jeter l’éponge et me suis rendue à la porte d’embarquement de mon futur vol pour y dormir. Malheureusement, j’ai été réveillée toutes les 10 minutes par des messages divers mais pas variés concernant la surveillance des bagages et tout le tintouin… Vers 5heures du matin, alors que je commençais à sombrer, une femme de ménage a tapé dans mon lit d’infortune avec son aspirateur, me réveillant en sursaut et me pourrissant définitivement la nuit. Un petit débarbouillage rapide, et me voilà à attendre devant ma salle d’embarquement.

J’ai fini par monter dans mon avion où j’ai encore une fois très peu dormi. Arrivée à Pittsburgh, j’ai récupéré ma voiture et la facture de $40 au parking, et suis rentrée à la maison. Divna était partie avec Maksim au YMCA, j’ai donc eu un petit moment pour prendre une vraie douche bien chaude.

Au final, la Nouvelle-Orléans j’ai adoré, le temps y était superbe, je me suis éclatée pendant 3 jours, j’en ai pris plein la vue, la ville est vraiment jolie. Je vous met d’ailleurs en vrac quelques photos des maisons là-bas :

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Ainsi que des panneaux français, dont certains à l’écriture un peu approximative…

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Oh, et vous êtes-vous déjà demandé à quoi ça ressemble Chicago? Bah c’est très carré

Photo 1: L’une des rues les plus célèbres de NO. Dans le quartier français, chaque plaque a aussi un nom français.
Photo 2: Dans l’aéroport de Chicago.
Photo 3: L’aéroport, désert, vers une heure du matin.

VOILA ! I’m done !

You are now entering Gator Country !

Suite de mon dimanche à la Nouvelle-Orléans. Message pour Leere : je ne voulais pas dire que j’arrêter mon compte rendu, mais que je le coupais, c’est tout :-)

Après une demi-heure de route, nous voilà arrivés sur les lieu du Swamp Tour, chez la compagnie Jean Lafitte. Le tour, avec le pick-up, m’a coûté $45.

Je donne mon billet au monsieur à la caisse qui réalise alors que je suis la fille qu’on a trimballé d’une heure à une autre pour le tour. Oui, parce que ce que vous ne savez pas, c’est que dans la semaine déjà j’avais reçu un mail de la société me disant que le tour le Lundi matin n’était pas possible, mais c’était possible l’aprem. J’avais accepté. Deux jours après, nouveau mail, finalement le tour est possible le Lundi Matin. Donc je suis re-bookée à ce moment là. Finalement on me dit que le Lundi matin c’est plus sûr à 100%, et donc on envisage la possibilité de le faire le dimanche, mais je reste bookée le lundi matin jusqu’à ce qu’on me rappelle…

Bref, le monsieur s’excuse mais en fait c’est parfait, parce que le temps est vraiment génial et que du coup ça ne sera pas la course le lendemain, ce qui finissait par m’inquiéter un peu. Puisqu’on a encore une demi-heure avant de commencer, je fais un peu le tour du terrain, fait la connaissance d’un raton-laveur franchement taré qui se jette sur sa cage et se nettoie le fessier d’une étrange manière, d’une tortue tellement amorphe que je me demande même si elle était vivante et de deux tous petits crocodiles dans un aquarium. Je me suis d’ailleurs dit tout le long du tour que j’aimerais bien en porter un, et que j’irais donc demander à la fin si c’est possible.

Je finis par aller m’installer sur le bateau, au premier rang à gauche, super bien située pour tout voir. 10 minutes après, le Captain Allen embarquait et on était partis. Encore une fois, à cause de l’accent, je n’ai pas tout compris. Je me suis donc contentée de regarder les paysages et de scruter la nature afin d’y voir des choses vivantes. J’ai ainsi vu un tatou, des tortues, des oiseaux bizarres tantôt blancs, tantôt bleus, parfois ressemblant étrangement à un serpent quand ils sont dans l’eau…

Et puis, enfin, finally, ce pour quoi j’ai voulu faire ce tour : les rorodiles !! (Hommage à ma cousine Sophie qui m’a bien souvent chanté, il y a quelques années, son célèbre “Y’avait des ros rorodiles et des oran-OUtang, des z’affreux reptiles et de zolis moutons blancs. Des-chats des-rats, des éléphants, ils ne manquait persOnne, à part les deux zolies petites li-licornes!”)

Bon, d’accord, c’était des alligators, mais on va pas chipoter sur les mots non plus.

C’était des bébés, ils étaient tous ensemble, une demi-douzaine à nous attendre bien sagement dans une eau dans laquelle je ne tremperais même pas le doigt de pied… A voir la taille des “bébés“, je me suis demandé à quoi devait ressembler la mère, pour le coup… Mais dans la nature, la vie est une p*te, et la mère abandonne ses rejetons dès qu’ils sont capables de survivre par eux-même. Comme si nos parents nous abandonnaient vers l’âge de 5 ans, quand on sait se servir du micro-onde tout seul et qu’on peut donc assurer notre survie alimentaire… Mouhaha.

On a contemplé les bestioles quelques minutes puis nous sommes repartis se balader sur les flots tranquilles des bayous. C’était calme, avec un temps super, un paysage que j’ai trouvé splendide…. En bref, même sans les crocos, la balade m’aurait plu.

Et puis, alors qu’on approchait de l’arrivée, le Capitaine a coupé les moteurs, est allé trifouiller quelque chose dans un placard et en est ressorti avec un mini-alligator sorti de nulle part (enfin, si, du placard visiblement…). Il nous a dit 2-3 trucs à son sujet, puis nous a laissé le porter. Là j’étais trop contente, évidemment ! Donc j’ai attendu mon tour comme une petite fille bien élevée, et quelqu’un a pris la photo pour moi.

L’alligator avait la peau toute froide, c’était assez surprenant. Mais il ne faisait pas peur, ou alors c’est moi qui est tendance à désactiver mon cerveau dans les situations à adrénaline, puisque c’était comme pour le saut en parachute : je devrais ressentir un petit truc, c’est quand même un croco que je tiens dans mes mains, mais non, que dalle, que l’excitation d’une petite fille qui tient un chiot tout kawaï.

Le tour s’est finalement achevé et j’étais déçue de ne pas avoir de liquide sur moi à ce moment là, puisque je n’ai pas pu donner de pourboire au Capitaine Allen qui m’avait fait passer une très bonne après-midi, ou plutôt une très bonne Heure et demi.

Nous sommes ensuite remontées dans le mini-bus avec les deux américaines et notre chauffeur, à qui j’ai demandé de me déposer au même hôtel que les deux autres, en plein French Quarter, histoire de ne pas avoir à me retaper tout le chemin depuis l’hôtel.

Arrivés là-bas, direction le French Market again afin d’acheter les poupées vaudous à 99cts que j’avais vu pour les enfants. Une fois mes amplettes terminées, j’avais prévu d’aller voir le Preservation Hall, un endroit réputé de NO où l’on peut entendre du jazz. Au départ je devais emprunter Bourbon Street, mais j’ai finalement décidé de passer par Decatur Street, où se trouvent le Café du Monde et le Jackson Square, pour mémoire. Et j’ai eu bien raison !

En effet, en passant devant les marches desquelles j’avais pris des photos quelques heures auparavant, je me rends compte que des gens attendent et qu’un gus fait le guignol par terre, à nettoyer une espèce de toile cirée façon damiers. Et grâce à la visite de la veille en bus, je savais que ce gus faisait partie de la troupe “Dragon Master Showcase” qui ont fait partie du casting de la version américaine d’Incroyables Talents, et qui se produisent tous les jours sur cette place. Du coup, je me suis installée, prête à ne passer que quelques minutes juste pour voir.

Rien que l’échauffement valait le détour. Deux des membres de l’équipe faisait l’animation en se servant de tout ce qui les entourait, se servant des passants pour faire des blagues, des vannes, trouvant le mot pour rire à chaque situation. J’étais morte de rire avant même que le show ne commence. Puis le show de danse de rue/breakdancing a commencé. En général je ne suis pas fan de ce genre de truc, mais eux étaient vraiment bons.

Au final ça a duré presque une heure, la nuit était tombée quand le show s’est fini, et j’ai donc décidé de rentrer à l’auberge plutôt que de chercher le Preservation Hall.

Une fois à l’hôtel je me suis réchauffée mes pâtes non-finies de la veille et je suis allée au lit de bonne heure encore, mais avec un film cette fois-ci, “Prêtes-moi ta main”.

J’essaierais de mettre une vidéo du Dragon Master Showcase si j’ai le courage de la monter.

Photo 1: Un pitit alligator et moi :-)
Photo 2: Les paysages du Bayous
Photo 3: “Vous entrez maintenant à Alligator-ville”
Photo 4: Un des membres du DMS

Dimanche, jour du repos, mon oeil !

Suite de mon week-end à la Nouvelle-Orléans.

Le dimanche 18 Janvier devait être un jour pépère, où je n’avais rien prévu. Je savais en effet qu’il devait pleuvoir donc j’avais préféré improviser sur le coup plutôt que de voir mes projets tomber à l’eau.

Vue l’heure à laquelle je m’étais couchée la veille, je me suis évidemment réveillée de bonne heure, vers 8heures. Mais pile à ce moment là la pluie a commencé à tomber, et plutôt que de me lever je me suis enfoncée dans mes draps, bien au chaud, comme un dimanche. Vers 9heures je me suis finalement décidé à me bouger un peu, et c’est le moment qu’à choisi la pluie pour s’arrêter. Appelles-moi Celle-Qui-Contrôle-La-Pluie.

Et il faut savoir qu’à la NO, quand il pleut, une heure après c’est oublié… Donc le temps que je me prépare pour la journée, j’étais dehors à 9h30, et mon manteau a fini sur mon sac puisqu’il faisait très chaud, facilement 20°c, avec un soleil radieux. Cette fois-ci, j’ai pris le Street Car. Le temps d’arriver jusqu’au quartier français, le temps s’était un peu assombri.

Puisqu’on était dimanche, j’avais décidé d’aller à l’Eglise St-Augustine, non pas pour prier (ceux qui me connaissent savent combien je suis athée), mais pour écouter du Gospel. Je savais que cette Eglise se trouvait au nord du French Quarter, mais je ne savais pas exactement où… Dans Decatur Street, j’ai demandé conseil à un monsieur très gentil qui récoltait de l’argent pour les Vétérans. Il m’a indiqué une église à peine deux rues plus loin, et m’a également dit comment aller jusqu’au Café du Monde, où je voulais petit-déjeuner. Comme je voulais être sûre qu’il me comprenne, j’ai prononcé “Café du Monde” à l’anglaise, et lorsqu’il a compris que j’étais française il s’est bien moqué de moi et de ma prononciation moisie, et a même appelé le premier ministre français en direct devant moi, oui oui. Il a demandé à ce que je sois ramenée d’urgence en France avant que je ne fasse plus honte à la nation :-)

L’église qu’il m’a indiquée s’est avérée être la mauvaise, mais restait néanmoins très jolie, juste en face du Jackson Square. Je suis en suite montée en haut des marches juste en face du Jackson Square afin de prendre une jolie photo de l’ensemble.

J’ai alors décidé d’aller prendre le petit-déj’ au Café du Monde, où une queue immense m’attendait. Heureusement, c’est finalement allé “plutôt vite”, mais j’avais de toute manière tout mon temps. Après une demi-heure, aux alentours de 11h, j’ai enfin pu m’installer à une table et commander un petit chocolat chaud et une assiette de beignets, la spécialité du café. Le chocolat était très bon et les beignets ressemblaient aux Oreillettes de Carnaval, en plus épais et avec 20 fois plus de sucre glace. Le tout pour seulement $4 avec des beignets qui m’ont rempli le ventre pour la journée.

Le temps que je finisse, le soleil était revenu sur la ville, j’ai donc refait mes photos sous une autre lumière qui change du tout au tout. (Sans le soleil -> Avec le Soleil).

Puis comme j’étais pas loin du French Market, j’ai décidé d’aller y faire un tour afin de trouver quelques souvenirs à ramener aux enfants. Vers 12H15, tout au bout du French Market, lui-même tout au bout du French Quarter, je reçois un coup de fil. C’est le monsieur responsable du Swamp Tour prévu le lendemain qui m’appelle pour me dire que mon tour doit être annulé car je suis la seule à avoir demandé un “pick-up”, c’est à dire qu’on vienne me chercher à l’hôtel. S’ensuit alors une discussion d’un quart d’heure pendant laquelle on essai de trouver une solution parce que je ne voulais vraiment pas louper ce tour.
Il est 12h30 quand je lui demande si je peux faire le tour l’après-midi même. Il me répond que ça devrait être possible si je peux être à mon hôtel à 13heures pile. Sans hésiter, je lui réponds que “oui”, avant de me souvenir qu’il faut déjà 20 minutes en Street Car pour aller jusqu’à l’hôtel, et que l’arrêt le plus proche et à 15 minutes de là.

Je me lance donc dans une course contre la montre dont je suis devenue experte aux Etats-Unis, et redescend le quartier français au pas de course, sous un soleil qui tape, avec mon gros Sweat-Shirt Steelers. A bout de souffle, j’arrive à l’arrêt de Street Car à qui je laisse exactement 2 minutes pour arriver avant de prendre un taxi, ce qui ne me réjouit pas tellement. D’autant plus que le mec de l’agence ne m’a toujours pas rappelé pour confirmer, et que je fais peut-être tout ça pour rien. Le Street Car arrive très rapidement, j’insulte mentalement tous les boulets qui se sont donné RDV comme par hasard ce jour là sur cette ligne là, à cet horaire là, et j’essaie de décompresser un peu.

Arrivée à mon arrêt, bien sûr, la femme ne s’arrête pas parce qu’elle ne m’a pas entendu. Je descends donc à l’arrêt suivant et me relance dans une course poursuite. J’aperçois enfin la rue où se trouve mon hôtel, il est 12h55, j’en reviens même pas. Je me dis que j’ai même le temps d’aller poser mon manteau à l’hôtel, et c’est là que j’aperçois un mini-bus qui semble m’attendre. Le type me demande si je suis celle du Swamp Tour, je lui réponds que oui, et là il commence à me sermonner, comme quoi je suis en retard. Je regarde ma montre : 12h58. Je lui dit qu’on m’a demandé d’être là à 13heures pile, et que je n’étais même pas sûre que quelqu’un vienne au final puisque le mec ne m’a pas rappelé. Le type me dit “Oui, justement, 13heures pile, pas plus tard”. Je re-regarde ma montre, toujours 12h58. Je lui dis “Il est même pas encore 13heures, je suis dans les temps”. Ce à quoi il me répond “Non, vous n’êtes pas…..” avant de regarder sa montre et de se taire, de m’ouvrir la portière et de me faire monter. Toi, mon gars, tu peux t’asseoir sur ton pourboire…

On s’est alors dirigé vers le French Market où on a recueilli 2 américaines dans un hôtel à deux rues de là où j’étais quelques minutes plus tôt. Si j’avais su, j’aurais attendu là-bas… Puis on s’est dirigé vers les Bayous.

Je coupe ici afin que ça soit moins lourd. C’est encore énorme comme articles, désolée.

Quelques photos en vrac :
Une fille en marbre assise au bord d’une fontaine
Un autre trolley décoré.

Photo 1: L’église St Louis en face du Jackson Square
Photo 2: Une statue en l’honneur de Jeanne d’Arc dont mon guide s’était bien moqué la veille, puisque Jeanne d’Arc n’a rien à voir avec la Nouvelle-Orléans. C’était un cadeau des Français, ce qui semble être une excuse suffisante aux yeux des Américains ^^

Veuillez laisser un message après la toux

Oui, je sais, j’aurais dû écrire la suite de mon week-end depuis des jours.

MAIS j’ai une bonne excuse : je suis malade.

La grippe a eu raison de moi et m’a cloué au lit depuis mercredi soir non stop. Là je commence à peine à sortir de mon état semi-comateux et ultra-zombïque, j’ai dormi 23 heures sur 24 et pourtant je suis toujours aussi crevée.

Je vous raconterais donc mon week-end quand je serais capable d’avoir l’esprit clair, ou du moins aussi clair que d’habitude.

Soyez patients et restez loin de la grippe. Ce virus est vraiment une pourriture de première catégorie.

La Nouvelle Orleans, part one.

Voila, comme dis dans l’article précédent, puisque je suis OBLIGÉE de rester sur internet, je m’avance dans le récit de mon week-end. Toutes mes excuses pour le manque d’accents.

Edit : voilà, c’est corrigé, et les photos ont été ajoutées :-)

Le samedi 17 janvier, j’ai décollé de l’aréoport de Pittsburgh a 6h30. Je suis arrivée a Cincinnati ou j’ai repris un avion pour la Nouvelle-Orléans (que nous appellerons désormais NO, pour des raisons évidentes de flemme). D’ailleurs, pour l’anecdote, la porte d’embarquement marquée sur mon ticket n’était pas bonne. Si bien qu’en sortant de la porte 36, je me suis dirigée vers la porte 15, ou j’ai découvert que l’embarquement avait été déplacé a la porte…36. Et c’était le même avion d’ailleurs.

Arrivée a la NO vers 10h30, j’ai décidé de prendre un taxi jusqu’à l’hôtel, pour être sure d’arriver avant midi. A 11heures, me voila donc en compagnie de Mohammed, qui m’a facture $30 pour la course, et m’a demande de le rappeler si j’avais besoin d’un transport pour le retour. Alors, Mohammed, t’étais vraiment gentil, mais $30 la course, ça pique les yeux…

Arrivée a l’hôtel a 11h30, j’ai juste le temps de prendre les clefs, de faire mon lit et de poser mes affaires que le bus pour le tour de la ville m’appelle et me dit qu’il m’attend dehors. Ou plutôt qu’il me cherche, car il ne trouve pas l’auberge de jeunesse.

Finalement on arrive a se retrouver, on récupère une vingtaine de personne, puis on commence le tour. Mon guide, dont j’ai oublie le nom, était super sympa, et drôle. Du moins pour ce que j’ai compris… Il parlait en effet avec un fort accent, si bien que je n’ai pas tout compris lors de la visite. Mais j’avais les yeux grand ouverts et j’ai capte les points importants de la visite.

Au programme : visite de la ville (Garden District, French Quarter, Canal Street…) et des alentours, avec les dégâts causes par Katrina. Plus de 3 ans après, les dégâts sont toujours visibles. Visite également d’un cimetière. Il faut savoir qu’a la NO, les tombes ont la particularité d’être toutes au dessus du sol. Des caveaux en fait. Parce que le sous-sol en NO est en peu particulier et il est donc impossible d’y mettre des corps. Mais du coup, comme ils manque de place, ils sont obliges d’utiliser toutes sortes de stratégies, dont l’une consiste a mettre un corps dans un sac quand il est assez décomposé, puis de le tasser avec les autres corps de manière a faire de la place aux nouveaux. Des dizaines et des dizaines de corps partagent ainsi le même tombeau… Glauque, je sais. Et la famille doit s’en occuper tout le temps, payer pour un “perpetual care” afin que les tombeaux soit entretenus, sinon ils tombent rapidement en miettes. (Tombeau perpetual care VS tombeau pas perpetual care du tout)
Après le tour, vers 3h30, mon guide m’a déposé a mon hôtel, que j’ai eu le temps de découvrir un peu plus. L’endroit n’est pas du grand luxe, mais pour $16 la nuit ça reste raisonnable. Je suis ensuite partie en ville pour une première exploration.

J’aurais pu emprunter le Street Car, mais j’ai préféré marcher. J’ai ainsi mis un tout petit peu plus d’une heure pour aller jusqu’au quartier français. Au passage, j’ai pu voir de jolis endroits et passer devant “Le chat Noir“, une boite de jazz dont j’ai l’affiche dans ma chambre en France depuis 2 ou 3 ans.

Arrivée devant le French Quarter, j’ai décidé de faire un détour et d’aller jusqu’au bout de Canal Street, dans l’espoir de monter en haut de la tour “World Trade Center” (c’est pas une blague) pour y voir toute la ville. Malheureusement le sommet de la tour est maintenant un club de Hip-Hop qui n’autorise plus les visites de ce genre.

Je décide ensuite de rejoindre le French Quarter en longeant le Mississipi.

Je suis passée devant le Hard Rock Café ou j’ai décidé de m’arrêter puisque je n’avais pas mange depuis mon croissant pris en attendant a l’aéroport de Pittsburgh, quelques heures plus tôt. Comme j’étais seule, je suis allée m’asseoir au bar ou j’ai commande un cocktail sans alcool dans un verre souvenir au nom d’”hurricane”. Le serveur était super sympa et dynamique. J’ai ensuite commandé des Mac and Cheese, ces célèbres pâtes avec du fromage dont les enfants raffolent. Et la, j’ai été prise d’un coup de blues très soudain qui m’a coupe l’appétit. J’ai donc demandé une boite pour emporter, et me suis dirigée vers l’arrêt de Street Car.

En rentrant a l’hôtel, toujours avec le cafard, j’ai décidé de me coucher. Il était 7h30 et je me suis endormie tout de suite.

Quelques photos en vrac :
La salle de bain de l’hôtel
Les lavabos de l’hôtel, en dehors de la salle de bain, dans une chambre …
La cour de l’hôtel
Le plan de la NO
Une affiche dans le parc Lafayette
Un trolley décoré comme il y en a pleins dans les rues de NO

Photo 1 : Mon guide.
Photo 2 : bah un panneau de la ville de la Nouvelle-Orléans quoi…


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