Archive for octobre 11th, 2008

Article présentant des traces de niaiserie

ATTENTION : ARTICLE FORTEMENT NIAIS ! ATTENTION : ARTICLE FORTEMENT NIAIS ! ATTENTION : ARTICLE FORTEMENT NIAIS ! ATTENTION : ARTICLE FORTEMENT NIAIS ! ATTENTION : ARTICLE FORTEMENT NIAIS !

 

Hier, ou peut-être avant-hier, on discutait avec ma cousine de tout et de rien, et on en est venues à parler du destin. J’ai adopté depuis quelques mois un mode de pensée selon lequel rien n’est dû au hasard, ou plutôt que tout arrive pour une bonne raison. Je ne crois pas forcément que notre chemin est déjà tracé et que nous ne faisons que vivre une vie qui aurait déjà été prévue à la minute près par une force supérieure. Pour ça, il faudrait que j’arrête d’être athée, et c’est pas demain la veille. Cependant, je me dis que si les choses se passent, y compris les mauvaises choses, c’est pour une bonne raison. Et que si quelque chose de mauvais se passe dans notre vie, il y a de bonnes chances pour que quelque chose de bon en résulte.

Depuis cette conversation avec ma cousine, il y a une scène qui s’est passé l’an dernier qui me trotte dans la tête. C’était au nouvel an, pour passer en 2008. Je revois cet instant, à minuit, où ma mère m’a souhaité une bonne année, ce qui m’a tout simplement fait fondre en larmes, et je suis allé m’enfermer dans la salle de bains des amis chez qui on m’avait trainé pour faire la fête. En effet, je venais de passer deux mois pas super top (pour des broutilles, je m’en rends compte aujourd’hui), et pour moi il était clair qu’au moins l’année 2008, si ce n’est ma vie, allaient être aussi pourris… Quand le moral n’est pas au beau fixe, le cerveau se fait la tangente, les émotions prennent le dessus et on en vient à penser et dire n’importe quoi…

Je n’arrivais même pas à imaginer ne serait-ce qu’une seconde comment cette année pourrait être bonne.

Et en fait, elle a été bien plus que ça. Je n’ai pas envie de passer en l’an 2009, parce que ça mettrait fin à une année de rêves. L’an de grâce 2008 a tout simplement été féérique pour moi.

En décembre déjà, j’aurais dû voir les signes d’une année formidable, lorsque mon oncle m’a proposé de m’emmener en Afrique du Sud. L’Afrique… Juste LE rêve n°1 sur ma liste, LA chose que je voulais voir avant de mourir. Et on m’offre ça sur un plateau d’argent, tout simplement, par mon oncle que je ne remercierais jamais assez et sa toute nouvelle femme sans qui rien n’aurait été possible.

Puis en février si j’ai bonne mémoire, il y a eu ce déclic : je vais être aupair. Un déclic que je dois en partie à mes voisins, qui ont titillé cette idée déjà existante dans ma tête. Et un projet concrétisé que je dois à mes parents qui m’ont encouragé, même si je suis persuadée qu’au début ils ont pris ça pour une autre de mes sublimes idées qui ne passerais pas l’hiver :-)

En Mai, il y a eu ce voyage qui sera juste gravé dans ma tête pour toujours : L’Afrique du Sud. 10 jours de rêve, je n’aurais pas pu espérer mieux. Séjour dans un palace magnifique classé parmis les plus beaux du monde (le Palace de Lost City, à Sun City), durant lequel des singes me sont montés sur les épaules, j’ai fait du parachute ascensionnel, mangé des plats tout simplement succulents en écoutant un groupe de gospel, séjourné dans un cadre paradisiaque, en bref un aperçu de la vie de château.
Et puis il y a eu ces 5 jours de safari, où j’ai versé une larme, discrètement, quand il a fallu partir, parce que ça signifiait la fin du rêve. Un safari pendant lequel j’ai vu des animaux pour de vrai, avec rhinocéros, lions, girafes, guépards, où j’ai approché une girafe à pieds, en marchant en pleine savane, où j’ai fait un tour en hélicoptère assise à côté du pilote, où j’ai été coincée avec d’autres personnes dans une “impasse” par un buffle pas rassurant et juste énorme, où j’ai traversé des paysages sublimes, où j’ai rencontré un homme au coeur aussi grand que son sourire, que j’aurais aimé suivre dans son voyage avec sa famille dans un village pauvre et perdu du centre de l’Afrique afin d’apporter des soins aux villages qui n’ont jamais vu la Croix Rouge ou Médecins Sans Frontières. J’ai vécu 5 jours de pure folie, où je me levais à 5heures du matin pour voir la savane au lever du soleil (et on était peu nombreux à le faire vers la fin, avec mon oncle et ma cousine!), où j’ai pris l’apéritif sous un arbre magnifique au coucher du soleil, au milieu de la brousse, où j’ai pris un déjeuner à quelques centaines de mètres d’un troupeau de Gnous avec une vue imprennable, où j’ai surtout eu un dîner exceptionnel, à la lumière des torches, une nuit au milieu de la savane, avec 200 personnes qui apprennent à jouer du tamtam en même temps et des africains en tenues traditionnelles que j’avais envie d’épouser. Et un voyage qui ne m’aura rien coûté du tout, ni à mon oncle ou ma tante. (Oui, les photos -toutes de moi sauf celles de l’hôtel – sont là pour vous faire baver, je le reconnais :-) )

Et puis il y a eu la famille Djokic qui m’a choisi, moi, parmi des centaines d’autres filles. Il est de plus en plus clair que je pouvais difficilement mieux tomber. Une famille géniale avec une mère que j’apprécie de plus en plus et des enfants que j’ai, le plus souvent, plaisir à garder.

Puis il y a eu le départ, douloureux, vers mon rêve n°2 : les Etats-Unis. Une séparation familiale qui ne s’est pas faite sans quelques larmes et beaucoup, beaucoup de peine. Mais aujourd’hui je suis là, gonflée à bloc, remise de mon homesick même si je donnerais tout pour que ma famille soit avec moi. Je visite, je profites de chaque instant, je met enfin en pratique cette devise que j’ai toujours aimé mais que je n’ai jamais su appliquer : Carpe Diem. Cette devise me pousse à sauter en parachute (un énième rêve), entre autre. Elle va me pousser, au Nouvel An, à me taper 9heures de routes en bus vers NY à l’aller, passer la journée dans le froid à attendre un feu d’artifices sur Time Square, puis repartir pour plus de 9heures de route, non sans avoir perdu au passage quelques dollars durement gagnés, juste pour réaliser un autre rêve. Elle me pousse à d’ores et déjà prévoir une semaine à Hawaï pour Spring Break. Elle m’a poussé à me bouger les fesses et à donner des cours de français plutôt que de rester dans ma chambre à regarder des séries. Elle me pousse à profiter de mon année, tout simplement. Parce que même si je ne suis là que depuis 2 mois, je sais que cette année sera beaucoup trop courte. Et elle me pousse à tout mettre en oeuvre pour que mon frangin et sa chère et tendre viennent me rejoindre à la fin de mon année pour un road-trip mémorable.

 

Cette année a été idéale pour moi, même si je ne me suis jamais rendu compte de la chance que j’avais à chaque fois que je vivais ces choses incroyables. Il me faut toujours quelques jours pour analyser ce que je vis.

Je ne sais toujours pas pourquoi j’écris cet article, bien que je l’ai commencé il y a quelques heures, fait des pauses, relu, repris, rallongé… Je crois que j’avais juste envie de mettre mes pensées par écrit. De cette manière, si mon moral venait à baisser cette année, où si un jour je venais à traverser de mauvais moments, je n’aurais qu’à relire cet article pour me rendre compte que derrière chaque montagne de peine se cache une oasis de bonheur. Et aussi pour me rappeler que ces choses me sont arrivées parce que je m’en suis donné le moyen.

Et c’est peut-être aussi un peu pour passer un message à ceux qui ne vont pas bien : les choses s’arrangeront, si vous vous donnez la peine de leur laisser une chance et de forcer un peu le “destin”.

Je met ici fin à cet article interminable et relativement niais. Il n’a peut-être intéressé que moi, mais c’est déjà une raison suffisante pour qu’il existe.

La Marion histeryco-euphorique reprends les rennes (ou rênes?) afin de vous annoncer ceci :

H- 12h15 !! HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !


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