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Mardi 6 : le jour où on a assisté à un tournage de série. Oui oui oui.

Il est grand temps de terminer ce compte-rendu qui n’en finit plus de tarder… Donc, préparez-vous m’sieursdames, nous arrivons à la fin de notre périple !!

N’oubliez pas de lire d’abord le jour 1, jour 2, jour 3, jour 4, jour 5, jour 6, jour 7 et 8, jour 9, jour 10, jour 11, jour 12, jour 13 partie 1 et partie 2jour 14, jour 15 jour 16 et jour 17 de notre road-trip.

Mardi promettait d’être le jour le plus intéressant de notre séjour à LA : on allait visiter un studio de cinéma. C’était un plan de dernière minute, puisqu’on a acheté nos billets une semaine avant le départ je crois. On avait vu un peu large pour LA, et on avait un jour où on ne faisait rien. Clément et Nathalie ont eu cette idée, et j’étais partante dès le début, forcément.

On avait rendez-vous en début d’après-midi. Je crois donc qu’on s’est accordé une grasse mat’. Puis on s’est dirigés vers les Studios Warner. On était une douzaine dans le groupe. On a regardé un petit film sur les plus grands succès de la Warner, la création de la compagnie, etc… C’était très intéressant. Puis on a embarqué dans une voiture de golf géante, et on est partis dans notre exploration des plateaux de tournage.

Ce genre de tour, c’est très intéressant, surtout quand on aime le ciné comme moi, mais il faut le dire clairement : ça casse le mythe aussi. Le cinéma, c’est l’imagination, le rêve, le tout-est-possible. Quand on fait un tour sur les plateaux de tournage, la magie s’envole.

On est par exemple passés par une rue, avec des façades de bâtiments. Une rue très new-yorkaise, avec les escaliers de secours, etc… Et là, notre guide nous apprend que cette rue a été utilisée un paquet de fois dans des films et des séries différentes, parfois même pour des époques différentes. Un coup de peinture, un rideau par là, un sticker par ici, on change le lampadaire, et pouf, on passe d’une rue des années 1920 à une rue des années 2024… Et nous, on se fait berner à chaque fois !

Pareil, les entrées de bâtiments peuvent apparaitre dans plusieurs films ou séries, juste en changeant deux ou trois détails. Cette entrée, par exemple, peut être aperçue dans “Pushing Daisies” pour l’entrée du Pie Hole, ainsi que dans “Les nouvelles aventures de Loïs et Clark”, pour l’entrée du Daily Planet. On enlève les escaliers qui mènent au métro, on rajoute un petit détail, et paf ! le spectateur n’y voit que du feu. Et Central Park ? Ce n’est qu’un petit espace vert, ils changent l’emplacement des arbres, la position des caméras, les acteurs font des aller-retours, et on y voit que du feu !

On a fait un arrêt par un hangar dans lequel se trouvaient les originaux de certaines voitures, parmi lesquelles la Batmobile, le van de Scoubidou, la voiture de la Geek Squad de “Chuck”, la voiture de l’agent Smith dans “Matrix”, la voiture d’Austin Power, celle d’Harry Potter et la Chambre des secrets… Toutes ces voitures, à l’exception de celle d’Harry Potter, sont en état de rouler. Et elles sont super belles :-)

On a également fait un passage par une salle remplie de costumes, c’était super beau. Durant cette visite, je suis allée voir notre guide, afin de lui demander si on pouvait assister à un tournage de série le soir même. Je vous explique :

Pendant la visite, notre guide nous a annoncé qu’il existait deux genres de séries télé : les sitcom (”situation comedy”) et les dramas (je crois). Les sitcom sont reconnaissables par les rires qu’on entend derrière : Friends, Mon oncle Charly, etc… Ces rires peuvent être enregistrés et ajoutés à la bande sonore, mais certains show sont également tournés en présence d’un public. Les rires sont donc réels. A la Warner, ils ont plusieurs show comme ça, dont “The Big Bang Theory”, qui est l’une de nos séries préférées avec Clem et Nath. D’habitude, on peut visiter le plateau de la série, mais pas ce jour-là : un tournage avait lieu le soir même. Alors là, évidemment, déception dans les chaumières. Le guide nous apprend qu’on peut assister aux tournages gratuitement, mais que pour ça il faut s’y prendre quelques jours à l’avance. Parfois même 2 mois plus tôt. Autant dire que pour assister au tournage du soir même, il fallait croire aux miracles.

Eh bah moi j’y crois.

Je suis donc allée voir la guide en lui demandant s’il y avait ne serait-ce qu’une micro chance qu’on puisse assister au tournage. Elle a dit qu’elle se renseignerait à la fin du tour. Une fois le tour terminé, après être passée par le Central Perk, le fameux café de la série Friends, elle est en effet allée se renseigner. On nous a indiqué le lieu de RDV pour assister au tournage, en nous faisant comprendre qu’il faut croiser les doigts. On s’est précipité vers la voiture, on a cherché l’endroit qu’on nous avait indiqué, et là, on a fait jouer notre charme… et ça a marché !! On n’avait pas de tickets, mais on nous a laissé passer quand même. Est-ce grâce à mon accent tout mignon kawaï, ou à mon explication un chouilla tirée par les cheveux, nous ne le saurons jamais. Quoi qu’il en soit, on s’est mis en ligne, derrière ceux qui avaient leurs tickets depuis un petit bout de temps, et on a attendu. On a eu un petit coup de chaud au moment où des jeunes sont venus attribués les places, en vérifiant les tickets. J’ai sorti mon plus beau sourire pour leur expliquer la situation, mais ils ont un peu tiqué… On leur a montré du doigt la personne qui nous avait dit que c’était OK, ils sont allés la voir, ils sont également allés parler à la responsable, et ils sont revenus vers nous, sans sourire. On se voyait déjà de retour à la voiture, dépités… Mais non ! Ils nous ont assigné un numéro de siège sur un bout de papier volant, et sont passés à la suite. Nous, on s’est collé une banane de la taille de la faille du grand canyon sur la figure, et on a attendu, impatiemment, qu’on nous guide jusqu’au studio. Après être passés par deux contrôles de sécurité, on est enfin entrés dans le studio, on a pris nos places, et on a attendu.

Un chauffeur de salle nous a expliqué comment ça allait se passer : les scènes seraient tournées dans l’ordre, afin que nous, spectateurs, puissions comprendre l’histoire. Les scènes seraient jouées au moins deux fois, pour être sûr d’avoir une prise bonne. A chaque fois, on devra rire comme si c’était la première fois qu’on entendait la blague. Si on ne rit pas à une blague, les scénaristes peuvent arrêter le tournage le temps de trouver une meilleure réplique. Entre chaque scène, pendant que les acteurs et l’équipe technique se prépareront pour la scène suivante, il y aura des petits jeux organisés, qui nous permettront peut-être de gagner des petits trucs. Le but de ces petits jeux est de nous garder en forme, bien excités, toujours prêts à applaudir et à rire. Au début, ça allait, mais vers la fin, les mains faisaient mal et la gorge piquait à force de crier.

C’était intéressant de voir un tournage en direct live. Les acteurs doivent apprendre tous leurs dialogues d’un coup, comme au théatre. Il arrive parfois qu’ils se trompent, qu’ils bafouillent, qu’ils oublient de démarrer, etc… Alors on recommence tout, on rigole comme la première fois, et c’est souvent de bon coeur. Vers 20heures, on nous a offert de la pizza et à boire, ce qui était franchement bienvenu ! Et avant le tournage de l’épisode auquel on assistait (le 3×07), ils nous ont passé l’épisode précédent, pour qu’on puisse un peu suivre. En fait, après diffusion des épisodes, on a réalisé qu’ils nous avaient passé l’épisode 5 de la saison 3, au lieu de l’épisode 6. Mais ça ne nous a pas empêché de suivre.Quant au plateau, pour ceux que ça intéressent, voilà comment il est arrangé : les 3 pièces principales sont face au public, le 4ème mur étant bien sûr inexistant. C’est d’ailleurs pour ça que les points de vues sont toujours les mêmes. Là, nous avions à gauche l’appart’ de Penny, au centre le couloir avec les escaliers et l’ascenseur toujours en panne, et à droite l’appart’ de Sheldon et Leonard. Un peu plus à droite, moins visible pour nous, se trouvait le magasin de bandes dessinées, et tout à gauche se trouvait la Cheesecake Factory. Certaines scènes sont tournées avant que le public n’arrive, et ils les passent entre deux scènes, au moment où elles devraient être. Vous suivez ? Par exemple, imaginons qu’on voit les personnages dans l’appart de Sheldon et Leonard, puis dans une voiture, puis de nouveau dans l’appart : ils jouent la première scène dans l’appart, puis ils nous passent la scène dans la voiture qui a été tournée au préalable, sur fond vert qu’on voit toujours, puis ils continuent avec l’autre scène dans l’appart en direct live.

A la fin du tournage, deux des acteurs ainsi que les producteurs et réalisateurs sont restés pour signer des autographes. Pendant qu’on attendait, j’ai repéré sous la chaise du chauffeur de salle le script de l’épisode. Je l’ai pris et suis partie à la recherche du gars pour lui demander si je pouvais le garder. On m’a dit qu’il était déjà parti, donc je suis allée demander directement à Chuck Lorre, le producteur. Il m’a dit que je pouvais le garder et me l’a même dédicacé. J’étais super contente, j’ai un script original en ma possession maintenant ! Un gars du public est venu me voir en me demandant où je l’avais trouvé, et il était super jaloux. Et comme je suis une grognasse professionnelle, je n’ai pas partagé :-D

On est retournés à la voiture, toujours le sourire aux lèvres, mais un peu fatigués. On était vraiment super contents de cette journée : la visite des Studios Warner était super intéressante, et la soirée de tournage était incroyable. On a eu une chance d’enfer (et un peu de culot aussi). Bref, cette journée a rattrapé l’avis général qu’on avait sur Los Angeles. Je ne peux donc que vous conseiller d’aller faire la visite de ces studios, et de chercher à l’avance les jours de tournage de vos séries préférées :-)


Lundi 5 : le jour où “trempé” voulait dire “trempé”

Je me remet enfin aux comptes-rendus de notre road-trip. Nous arrivons à la fin, avec quelques jours à LA restant, puis quelques jours à SF, et enfin le départ. Mais ne vous inquiétez pas, il y a encore de sacrés aventures dans ces quelques jours :-)

N’oubliez pas de lire d’abord le jour 1, jour 2, jour 3, jour 4, jour 5, jour 6, jour 7 et 8, jour 9, jour 10, jour 11, jour 12, jour 13 partie 1 et partie 2jour 14, jour 15 et  jour 16 de notre road-trip.

Dimanche, on avait décidé d’aller aux Studios Universal. On est arrivés peu après l’ouverture, et comme on avait imprimé nos tickets, on n’a pas eu à faire la queue.

On a commencé avec l’attraction “House of Horrors“, que je n’avais vraiment, mais alors vraiment pas envie d’essayer. Il s’agissait d’un parcours à faire à pieds, façon maison hantée, avec des gens qui vous sautent dessus en criant, une ambiance glauque, des odeurs nauséabondes… Je déteste ce genre d’attractions, je suis une vraie trouillarde, mais je ne pouvais pas décemment rester à la masse. J’ai passé toute l’attraction à crier comme une gamine, et j’étais vraiment soulagée quand on est enfin sortis. Allez-y, moquez-vous, j’assume totalement. Même si je ne pleurais pas comme pourrait le faire penser cette photo :

On a continué avec une attraction en 4D sur le thème de Shrek, Shrek 4D, qui était un peu décevante. La salle d’attente était faite d’instruments de torture, le pré-show nous parlait de torture, on s’attendait donc en toute logique à une attraction où on serait torturés. Mais niet. On a juste suivi Shrek et l’Âne dans une quête pour sauver Fiona, comme d’hab’… Bref, pas top.

Comme ça fait deux mois, et que j’écris ça sans les photos, depuis le foyer du lycée où je travaille en ce moment, l’ordre dans lequel on a fait les attractions est un peu flou. Donc je vais faire comme pour Disney, et vous décrire les attractions, simplement.

The Simpsons Ride : On ne savait pas vraiment à quoi s’attendre, on a donc été agréablement surpris. Dans la file d’attente extérieure, des épisodes des Simpsons sont diffusés, et dans la file d’attente intérieure, il y a des petites animations sympa avec un super décor. Puis on est dispersés dans de petites salles par groupe de 6 ou 8 personnes. Après une vidéo qui met la pression, on s’installe dans notre wagon. Et là, surprise : ce n’est pas le wagon qui bouge, mais le décor projeté sur l’écran. Nous voilà donc partis dans une attraction virtuelle. On a été surpris par l’effet de l’attraction. On a l’impression de faire un looping alors que non, on a l’impression de faire une grande descente mais en fait nope, etc… C’était sympa !

Revenge of the Mummy, The Ride : Là, c’est le contraire des Simpsons. La description de l’attraction avait l’air super sympa, ça dit : “Criez dans l’obscurité, d’avant en arrière, dans la première montagne russe psychologique”. Une montagne russe psychologique, ça a l’air de poutrer, non ? Bah au final, l’attraction était courte, et plutôt décevante au final. Oui, on a quelques guillis dans le ventre, mais quand l’attractions se termine, on entend plusieurs personnes dire “quoi, déjà ?!”. A essayer, mais sans en attendre trop.

Jurassik Park, the Ride : une attraction façon “Pirates des Caraïbes”, avec une ballade tranquille au milieu des dinosaures vaguement animés, qui se termine par une descente.

Universal Experience : un tour en bus ouvert comme le tour de Disney Studio à Paris, au milieu des studios et des décors de cinéma. On y découvre des décors de séries ou de films, quelques animations, etc… On est notamment passés par le quartier de Desperate Housewives.

Special Effects Stages : un show en direct live bien sympa, assez drôle, avec une participation du public. On passe d’un plateau à un autre pour assister à 3 explications d’effets spéciaux. Les animateurs sont sympas, les interventions sont drôles, bref on y passe un bon moment.

Waterworld : permettez-moi de m’attarder un peu sur cette attraction, pour l’anecdote du jour, qui pourrait vous être très utile. Sur le coup, on a vraiment, vraiment été stupides, et la faute m’en revient en grande partie. Mais Clément et Nathalie ne sont pas mieux :-) Il s’agit d’un spectacle sur le thème du film “Waterworld”, avec Kevin Costner. Le film a été un vrai bide, mais l’attraction est l’une des plus appréciée du parc.
Quand on est entrés dans “l’arène”, on a vu que certains bancs étaient marqués “soak zone” (”zone de trempage”, littéralement). Sauf que ça n’avait pas l’air mouillé, et que de toute manière, y’avait aucune raison pour qu’on soit mouillés lors d’un spectacle. Ha ha. On s’est installé au premier rang, bien au milieu. On s’est enfoncés jusqu’au bout dans notre débilité. “Zone de trempage”, ça veut bien dire c’que ça veut dire ! Ça a même commencé avant le spectacle. Afin de mettre de l’ambiance dans le public déjà nombreux, certains cascadeurs se sont transformés en chauffeur de salles, et malgré le temps un peu frais… ils ont balancé des seaux entiers sur le public. Vraiment. Le spectacle n’avait pas commencé qu’on était déjà trempé des pieds à la tête. Clément m’a même sucré mon sweat pour protéger son sac. Pendant le show, des jet-skis venaient faire des dérapages juste au bord du bassin, projetant des vagues d’eau sur le public. On est sortis de là en faisant splotch-splotch.
Le spectacle en lui-même était vraiment sympa, plein de cascades et de feu, de “whaaaaa” et de “haaaaaaan”, de gentils et de méchants, de “boom” et de “paf”. Un bon moment !

En sortant de ce spectacle, on a décidé de partir : on avait essayé les attractions qu’on voulait, et il n’y avait plus de spectacles. On avait déjà dû courir comme des dératés pour assister à deux spectacles tout en sacrifiant le troisième. Bref, on a décidé de s’offrir une crêpe pour se réchauffer (confiture de lait et nutella/banane). Et en chemin vers la sortie, on a vu… un taureau mécanique ! J’y croyais pas, j’avais abandonné l’idée de m’essayer au taureau mécanique sur le sol américain ! Je suis allé voir un des serveurs, et après quelques paperasses signées et $4 déboursés, je suis entrée dans l’arène. J’ai galéré rien qu’en montant sur le taureau, mes fesses ayant décidées de rester là où elles étaient… Ça commence bien ! Une fois sur la bête, un gars m’a expliqué les règles de bases (”quand le taureau se penche en avant, toi tu te penches en arrière. Quand le taureau va en arrière, tu vas en avant. Quand il penche sur le côté, tu sers les cuisses. Tu tiens la corde avec ta main faible – la gauche pour moi – et tu fais ta balance avec ta main forte en l’air”). Puis il a mis la machine en route, et j’ai tenu… 2 minutes ? Je l’ai supplié d’arrêter parce que je sentais que je ne tenais plus. Une fois mes pieds sur la terre ferme, j’ai vascillé. Deux minutes sur cette machine et je ne sentais plus mes doigts de la main gauche, mes jambes s’étaient mises en grève après avoir bossé comme jamais pour me maintenir sur le taureau, et j’avais l’impression que mon bassin continuait à suivre le mouvement de la vachette. Mais je me suis éclatée :-)

On était gelés en repartant, mais on avait passé une journée sympa. Malgré tout, le parc n’est pas forcément un “must”, parce qu’il est assez petit, on en a vite fait le tour. Mon conseil toutefois : faites les spectacles dès le début, parce que les horaires se superposent souvent, et si vous vous y prenez au dernier moment comme nous, vous devrez zapper l’un d’entre eux.

http://i693.photobucket.com/albums/vv292/marionprevot/Jour%2017%20-%20Universal%20Studios/IMG_5675.jpg

Dimanche 4 : le jour où on n’a pas aimé L.A

N’oubliez pas de lire d’abord le jour 1, jour 2, jour 3, jour 4, jour 5, jour 6, jour 7 et 8, jour 9, jour 10, jour 11, jour 12, jour 13 partie 1 et partie 2jour 14 et jour 15 de notre road-trip.

Le dimanche, on avait décidé de visiter Los Angeles Downtown. On a commencé avec Grand Central Public Market, un marché dans le même genre que le Reading Terminal Market de Philadelphie. Clément et Nathalie n’étaient pas emballés, donc on n’est pas restés bien longtemps. On a donc continué notre chemin, passant près du funiculaire en réparation, ce qui nous a obligé à monter les marches à pieds. En haut, on est tombés sur une jolie petite place, mais rien de bien intéressant.

On a continué vers Walt Disney Concert Hall, une salle de concert très architecturale. Toujours pas intéressés, on a continué avec l’église très … moderne, la Cathedral of Our Lady of the Angels. On s’ennuyait sérieusement…

On a décidé de mettre fin à notre “calvaire”, et de faire les vrais touristes en allant voir le signe d’Hollywood.
Clément a demandé à son GPS de le conduire au meilleur endroit. On s’est donc retrouvés sur un boulevard dont j’ai oublié le nom, et d’où on voyait vaguement le signe, de loin, avec les fils électriques qui passaient au milieu. J’ai décidé de faire ma pénible (pour changer un peu) et j’ai tanné Clément pour qu’on aille plus en hauteur, pour qu’on s’approche le plus possible du signe. Ma persévérance a fonctionné, et à force de tourner à droite, à gauche, à droite, re-à droite, on a fini par arriver dans une petite rue résidentielle en hauteur, à quelques dizaines de mètres du signe “Hollywood”. Là, je suis contente (sur les photos, le panneau parait loin, mais c’est l’appareil photo qui transforme l’image)

Après avoir pris quelques photos, on retourne sur Hollywood Boulevard, où on était la veille. On voulait voir les étoiles de jour et acheter quelques souvenirs qu’on avait plus ou moins repérés la veille. On prend des photos des artistes de rue qui se déguisent en célébrités. On tombe notamment sur une statue de cire qui nous laisse perplexe : la texture de la peau est celle de la cire, mais il y a quelque chose de bizarre. On n’arrive pas à savoir quoi. On reste quelques minutes à observer cette statue, et au moment où on décide de poursuivre notre chemin… la statue bouge ! C’était une vrai personne, qui respirait etc… On a été tellement bluffé qu’on lui a donné un billet, et il nous a du coup permis de prendre des photos avec lui. Vraiment sympa :-)

En passant devant le cinéma El Capitan, un cinéma Disney, on voit les affiches pour une séance “Toy Story & Toy Story 2, 3D”. Nathalie n’aime pas ces dessins animés, mais cette fois c’est Clément qui a fait son pénible, et Nathalie a fini par craquer sous les nombreux “alleeeeeeez”. C’était donc décidé, ce soir on se ferait une double séance. Mais comme on ne fait pas les choses à moitié et que Clément a des goûts de luxe depuis qu’il paye ses impôts, on a pris les tickets V.I.P. Pour un prix que je ne dévoilerais pas tellement c’était indécent, on était super bien placés, bien au milieu, mais le top du top, c’était le pack “bac à popcorn + boisson” pour le premier film, et le pack “refill de popcorn + sachet de quartiers de pommes” pendant l’entracte entre les deux films. Et et et … un pré-show avec les personnages de Woody, Buzz et Jessie, la cowgirl (dans le sens féminin du mot cowboy, et non pas dans le sens coquin du terme…). En plus, avant que la séance ne commence, il y avait un gars qui jouait un instrument dont j’ignore totalement le nom (et dont j’ignorais l’existence, aussi…), qui ressemble à un orgue avec 12 millions de touches. Bref, on a passé un vrai bon moment.

Samedi 3 : le jour où j’ai posé avec Tom Hanks

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Samedi matin, on devait aller faire un peu de visites dans LA : Walk Of Fame, Rodeo Drive, etc… Mais le matin, on a reçu un mail d’Eduardo, le prof de surf avec qui on avait rendez-vous l’après-midi. Il nous disait que la marée allait monter dans l’aprem, et que du coup les conditions climatiques ne seraient pas top. Il nous demandait donc de venir dès que possible. On a alors changé nos plans et on est partis en direction de Venice Beach. Là-bas, on a galéré à trouver Eduardo et sa femme. On a tourné pendant 10 minutes dans le quartier à la recherche d’une cabine téléphonique. En demandant un renseignement dans un restau, on est tombé sur un serveur super sympa qui nous a prêté son iPhone. On a fini par retrouver Eduardo et après une dizaine de minutes à attendre qu’il ai fini son autre cours, il s’est occupé de nous. Il nous a appris la technique pour se lever qui était totalement différente de celle que j’avais apprise à Hawaii. J’ai essayé sur le sable sans succès : je n’arrivais pas à lever mes fesses assez vite. Quand Clément et Nathalie ont compris la méthode, on est tous entrés dans l’eau qui faisait à peu près -20°c. Mais comme on n’avait pas le temps de réfléchir à ce qu’on faisait, l’entrée s’est faite rapidement et sans soucis. C’est une fois dans l’eau que les problèmes ont commencé : plus ça allait, et plus les vagues étaient hautes et puissantes. Se lever sur la planche n’était pas une mince affaire, et rester debout était encore plus dur. Perso, je n’ai pas réussi à surfer, Nathalie a tenu un peu, mais c’est Clément qui a le mieux réussi. Le plus dur était aussi de revenir au niveau d’Eduardo : on se prenait les vagues de plein fouet, et avec les planches, c’était pas facile à gérer. Je me suis pris ma planche dans les côtes, et Nathalie a reçu la sienne directement sur la tête. Quant aux nombres de fois qu’on a failli avoir la jambe arrachée par la planche qui décidait de tracer son bout de chemin à part, j’ai arrêté de les compter.
On a arrêté avec Nathalie peu de temps avant la fin du cours, fatiguées. Pour ma part, je voulais aussi arrêter avant de devenir vraiment frustrée et être “dégoûtée” du surf. Mais ça nous rassurait de voir que même les surfeurs plus expérimentés se tenaient peu souvent sur leurs planches, ce jour-là. Les conditions n’étaient vraiment pas top.
Clément, lui, a continué encore un certain temps, Eduardo ne comptant pas ses heures. Il a réussi à se lever plusieurs fois et est ressorti de l’eau complètement exténué.

Après la leçon de surf, on est retournés à l’hôtel : il ne faisait pas beau donc on ne pouvait pas rester sur la plage, et on ne supportait déjà plus le sel sur la peau. On voulait donc prendre une douche et manger un peu avant de continuer nos visites.

Au final, il me semble qu’on a un peu trainassé à l’hôtel, avant de se décider à aller faire un tour sur le Walk Of Fame. Surprise en arrivant sur les lieux : les étoiles se trouvent sur des kilomètres et des kilomètres… On choisi donc de rester sur la partie la plus connue, celle proche du Chinese Theater.

On fais quelques photos des étoiles, on passe par quelques boutiques, et on se trouve devant le musée de Madame Tussaud. Il y a quelques statues dehors. On prend une photo avec Samuel L. Jackson et Marilyn Monroe, et ça nous amuse bien. On décide alors d’acheter des billets et d’entrer dans le musée. On a un peu banqué pour l’entrée, mais ça en valait le coup. On a passé un bon moment dans le musée, et ce qui est génial c’est qu’on peut toucher les statues de cire, permettant ainsi de faire des photos avec elles, en se mettant en situation. Il y a également des objets que l’on peut utiliser pour se mettre en scène. C’était vraiment sympa. Il y en a pour tous les goûts. On s’est éclatés.

Ceci n’est qu’un court extrait, si vous voulez voir toutes les photos, je vous invite à aller les voir directement sur ma galerie Photobucket.

En rentrant, on a fait un passage éclair par Beverly Hills où on n’a rien vu de transcendant, puis on est allés se coucher.

 


Vendredi 2 : le jour où le soleil a tardé à se pointer

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Vendredi matin, on s’est levé de bonne heure pour voir le soleil se lever sur Zabriskie Point. Heureusement qu’on s’était renseigné la veille, parce que Clément avait noté que le soleil se levait à 5h30, alors que c’était plutôt vers 6h30. On s’est difficilement levé, on a enfilé quelques couches de pulls, et on est partis vers Zabriskie Point, près de l’hôtel.

Arrivés à la haut, on s’est installé face aux montagnes derrière lesquelles on pouvait déjà voir la lumière du soleil. On se pelait les miches. Après de très longues minutes durant lesquelles on ne voyait toujours pas le soleil, on a fini par réaliser que le vrai spectacle était derrière nous. Au fur et à mesure que le soleil se levait, une couche de rose descendait sur les montagnes, puis c’est devenu plus orange, et enfin le soleil est apparu au sommet du mont. A la seconde où le soleil était visible, la chaleur est arrivée, on ne tremblait plus de froid. On a regardé une dernière fois les jolies couleurs sur le désert, puis on est allés petit-déjeuner.

Pendant que Clément et Nathalie finissais leurs bagages, je me prenais le chou avec ma banque, j’étais ballotée de numéro en numéro pour mon histoire de découvert. J’ai fini par clôturer mon compte et on m’a donné un numéro à appeler quelques jours plus tard pour savoir comment payer les $260 que je devais encore à banque. Je dois l’avouer, ça m’a un peu miné le moral. Je n’avais pas un sous sur mon compte en banque français, ayant déjà payé une partie du voyage à mon frère, et je savais vraiment pas comment faire pour transférer l’argent depuis un compte en France… Clément m’a dit qu’il allait m’aider, et je suis passée à autre chose. On a écrit nos cartes, on a fait un tour du musée de Furnace Creek, on a pris nos dernières photos, et on a repris la route.

On avait plus ou moins prévu où s’arrêter sur la route à certains endroits, mais tout n’était pas inscrit dans la roche au marqueur indélébile. Notre premier arrêt fut Golden Canyon. On n’est pas allé jusqu’au Canyon à proprement parler, mais on a marché un peu au milieu des roches. C’était sympa.

On est ensuite allés à Natural Bridge, un pont naturel, comme son nom l’indique. Il était marqué qu’il fallait marcher pas mal pour aller voir le pont, mais d’après les dires des personnes présentes, il ne fallait que quelques minutes. Un gars nous a même dit qu’il ne fallait pas le louper, que c’était une merveille. Au final, c’était bien mais sans plus.

On a continué avec Devil’s Golf Course, autrement dit le terrain de golf du Diable. Il s’agit d’un immense espace de formations de sels. Il y a des milliers et des milliers de trous, d’où le nom de “Terrain de Golf”. C’était sympa, surtout parce que quand on s’éloignait un peu pour être encore plus entourés de ces formations de sel et que l’on se taisait parfaitement, on pouvait entendre le sel craquer. J’ai beaucoup aimé (même si sur les photos j’ai l’air de faire la tronche. La vérité, c’est qu’à ce moment-là, la fatigue commençait réellement à se faire sentir…)

Puis on s’est dirigé vers Artist Drive (je suis plus sûre du nom…). Cette route à sens unique est très belle, parce que les roches autour sont de plusieurs couleurs. Des couleurs que je n’avais jamais vu sur des roches jusqu’à présent : du bleu, du vert, du violet… C’était vraiment sympa, encore une fois.

On a fait un dernier arrêt à Badwater, le point le plus bas de l’ouest américain. On se trouvait à ce moment-là à 855 mètres en dessous du niveau de la mer. Il s’agissait encore une fois d’une grande étendue de sel, mais plate cette fois-ci. C’était immense.

Puis on a repris notre route, avec les indications de notre GPS : “Continuez tout droit sur 170 km”. Voiiiiiilà. Sur le chemin, les paysages étaient magnifiques. J’ai d’ailleurs pris mon stylo dans la voiture pour écrire mon ressentie sur le moment. Voilà ce que ça donne :

“Des roches noires, comme de gros bouts de charbon, côtoient des pierres tantôt blanches, tantôt colorées. On passe de paysages de désolation à de grandes étendues au silence magnifique. Les montagnes majestueuses entourent ces étendues désertiques et les protègent. Sur les routes droites qui s’étendent à l’infini, les montagnes sur le côté semblent ne pas bouger, comme des décors de jeux vidéos. Et nous, petites fourmis, on parcours les routes sillonnantes, essayant, en vain, de capturer la beauté naturelle qui s’offre à nous. Mais certains paysages ne peuvent se mettre en boîte. Les cadeaux de la nature doivent être vus de nos propres yeux ou ne peuvent être vus du tout. Peut-être aussi est-ce beau grâce à l’atmosphère générale. On ne peut peut-être apprécier ces paysages qu’avec de la bonne musique dans la voiture et les fenêtres ouvertes, ou avec la chaleur autour de nous et le silence oppressant de l’immensité des lieux. Oui, je crois que ces paysages ne sont beaux qu’en vrai, afin de pousser les gens à venir les voir, voire les revoir.”

Sur la route, Clément a accepté de faire un détour par la route 66. On n’a pas trouvé de panneau sur le bord de la route, donc il a fallu improviser pour immortaliser ce moment. Voilà comment je me suis retrouvée à nouveau assise sur la route. Il nous a fallu plusieurs tentatives, puisque cette route était un peu plus fréquentée que celle de la veille, et qu’il a fallu plusieurs fois se jeter sur le bas-côté pour ne pas mourir écrasés. Après de longues heures de route, on est arrivés à Los Angeles. On a découvert notre hôtel, le Custom Hotel, très récent, à la déco sympa mais un peu kitch. Des moutons dans le hall d’entrée, des photos géantes de visages (qui font flipper) dans chaque ascenseurs, et le must du must, l’ambiance “concours canin” dans les chambres : des couvres-lits avec des chiens immondes, une cocarde de concours canin… Un peu beaucoup kitch. On est allés se pioter assez vite.



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